Portrait de femmes

Avec Wies Schulte, il est toujours question de femmes. Qui portent des robes de soie échancrée dans le dos, des pantalons fluides lâchés sur les chevilles, des pulls de mec mais avec lurex et des plumes dans les cheveux, plein, parce que c’est joli et que ça virevolte.

Avec elle, et Frédéric Guelaff, son  » chéri  » cinéaste, il est toujours question de filles filmées dans des maisons hantées, des caravanes abandonnées ou des demeures étranges et sombres.

C’est que cette créatrice d’origine néerlandaise, passée par l’Académie d’Anvers et exilée à Paris, signe chaque saison une collection parfaite, condensée, indispensable pour faire la fête, bouger, travailler, aimer, vivre, quoi.

Laquelle garde-robe griffée Indress se retrouve mise en scène dans un  » serial drama « , court-métrage surréaliste, parfaitement poétique, titré cette fois-ci Incomplete Portrait of a Woman, comme en hommage à Dietrich et Garbo. Avec Wies, il est toujours question de beauté non superflue.

A-F Moyson

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