Stella McCartney défile aux studios d’Abbey Road

© Dave Benett

En s’attaquant au vestiaire masculin, la créatrice britannique étend ainsi son terrain de jeu, aux côtés du prêt-à-porter Femme, de la lingerie, du swimwear, des parfums, de l’Enfant et de sa collaboration avec Adidas. Et elle semble s’amuser. D’ailleurs, elle le revendique.

Elle voulait que ces messieurs soient « plus libres » et qu’ils puissent jouer avec leur garde-robe. Elle propose donc un cocktail d’art, de subcultures, d’énergie urbaine, de classiques intemporels, la quintessence du style british qui aurait gentiment transgressé quelques limites, celles qui partagent les territoires entre mode et fonction, sportswear et vêtements de cérémonie.

Et elle ne déroge pas à ses principes moraux : des matières durables, du coton organique, du jersey et du denim dans la même veine, du Nylon recyclé, pas de cuir ni de fourrure, elle n’est pas végétarienne, tendance vegan, pour rien.

Elle veut (un peu) changer le monde et elle le proclame en filigrane via quelques slogans utopistes, « Tomorrow » ou « Members and non members only ». Depuis 2001, et ses premiers pas à son nom, Stella McCartney a prouvé qu’elle avait quelque chose à dire.

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