Suprême Alaïa: nos 10 robes préférées

L’occasion de lire quelques textes écrits par ceux qui l’aiment – l’essayiste Annie Cohen Solal, le curateur Mark Wilson, la top model Stephanie Seymour qui s’amuse à l’appeler Papa -, de tourner autour des robes, zippées ou non, qui disent tout de lui, de regarder de près sa façon unique d’ajourer, de juxtaposer, d’ajuster, de mouler sur le corps. Avec cette précision et ce génie qui n’appartiennent qu’aux êtres d’exception.

Est-ce parce qu’il fait tout tout seul – draper, patronner, couper, épingler, coudre, cuisiner, le marché, le plan de table et magnifier les femmes – que son atelier-maison-boutique-galerie est un endroit magique ? Mais tout chez lui l’est – son enfance tunisienne aux côtés d’un grand-père policier, son apprentissage cinéphilique, son amour de la France, Paris, Versailles, ses premiers pas dans la capitale au début des années 60, ses défilés happenings, ses robes sculpturales, son goût pour l’art, ses perpétuels hors-champs mode qui ne tiennent compte des saisons, des pressions, du cirque fashion. Le petit homme vêtu de noir est bien « le dernier grand couturier ».

A-.F.M.Azzedine Alaïa in the 21st century, jusqu’au 6 mai prochain, au Groniger Museum, Museumeiland, 1, à Groningen. www.gronigermuseum.nl

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