Une robe, 365 jours

Porter la même petite robe noire pendant 365 jours? C’est le défi original que s’est lancé une jeune américaine, Sheena Matheiken, afin de récolter des fonds pour aider les enfants défavorisés d’Inde.

Porter la même petite robe noire pendant 365 jours? Plutôt rébarbatif ! C’est pourtant le défi que s’est lancé une jeune américaine d’origine indienne, Sheena Matheiken, afin de récolter des fonds pour une association qui s’occupe de l’éducation d’enfants défavorisés en Inde. Depuis le 1er mai, Sheena publie sur le site de son projet baptisé The Uniform Project son look du jour et met un dollar de côté pour les enfants indiens dans le besoin. La demoiselle aux 365 looks, elle-même obligée de porter l’uniforme à l’école, déploie une sacrée dose d’imagination pour égayer chaque jour son petit uniforme noir à l’ADN parfait, capable d’évoluer au gré des saisons.

Un jour, elle le revisite avec une collerette et de longues chaussettes à lignes multicolores, le jour suivant avec un collant bleu électrique ou un chemisier rouge vif à pois. Ou encore, elle accessoirise sa petite robe avec un chapeau fleuri et un long collier à boules, une ceinture haute ou un gros noeud papillon. Côté chaussures, tous les modèles y passent : bottines, sneakers, boots, bottes hautes ou mocassins,… Sheena s’adapte aussi à l’actualité. Le 26 juin, elle rend hommage à Michael Jackson avec gants blancs et mocassins et elle n’hésite pas à se déguiser pour Halloween. Son imagination n’a pas de limites et l’effet est parfois bluffant.

Une misson éthique

En plus d’être une sacrée source d’inspiration vestimentaire, The Uniform Project veut aussi attirer l’attention sur la consommation excessive et le développement d’un comportement éthique en matière de mode. Sheena porte principalement des pièces vintage ou de seconde main chinées sur eBay ou Etsi. Les internautes sont, eux aussi, mis à contribution ; ils peuvent proposer un accessoire ou donner des fonds pour l’association. Jusqu’à présent, le projet a déjà permis de récolter près de 30 000 dollars. Ce défi vestimentaire déjà relevé avec élégance se poursuit jusqu’en janvier. En suivant Sheena, on osera plus jamais dire « qu’on a plus rien à se mettre », éplorée, devant notre garde-robe, un bel exemple aussi pour les fashionistas fauchées en temps de crise.
Ca.L

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