Vidéo Etam: en lingerie au musée

La direction du musée d’Orsay a protesté auprès de la marque de lingerie après que trois de ses mannequins y ont été filmées sans autorisation en slip et soutien-gorge au milieu des tableaux impressionnistes.

Le musée d’Orsay est fâché contre Etam. Sa direction a vivement protesté après le tournage sauvage, au milieu de sa collection impressionniste et de ses visiteurs, d’une vidéo de trois jeunes filles en soutien-gorge et petite culotte – vidéo postée ensuite sur son site Internet et, notamment, DailyMotion.


Défi sexy : En lingerie au Musée ! par Etam

Les trois mannequins y apparaissent drapées dans des imperméables qu’elles s’empressent de retirer pour déambuler en dessous colorés dans les salles du musée.

« Cette vidéo, tournée en fraude, porte une grave atteinte aux droits du musée d’Orsay mais également aux droits de tiers, dont le musée ne saurait être tenu pour responsable », s’est émue une porte-parole de l’établissement.

Son président, Guy Cogeval, compte écrire au patron d’Etam pour lui enjoindre de supprimer le corps du délit de son site et des quelques autres qui s’en sont déjà emparés, se réservant le droit d’engager d’éventuelles poursuites judiciaires, le tournage ayant été réalisé « en violation » de nombreuses dispositions du règlement de visite en vigueur au musée d’Orsay.

Il est interdit de filmer et de photographier dans l’ensemble du musée d’Orsay, sauf autorisation expresse préalable du président – qui, en l’espèce, ne lui a jamais été demandée.

Les images ont été tournées le 15 décembre, en caméra cachée. Les jeunes femmes ont été interpellées par les équipes d’intervention, mais assuré à l’époque qu’elles fêtaient un enterrement de vie de jeune fille.

La vidéo a suscité de nombreux commentaires, chez certains blogueurs en particulier, qui reprochent à Orsay de « vendre son image pour engranger des recettes ».

D’où cette mise au point: « Le public imagine mal que de telles images aient pu être tournées sans le consentement préalable du musée ni le versement par votre société d’une contrepartie financière. Or ce n’est pas du tout le cas », a tenu à souligner la porte-parole.

Dans une tenue tout aussi peu appropriée, le trio Etam avait déjà visité la Tour Eiffel et un aéroport. Objectif: susciter la curiosité des consommatrices. Pour le buzz, c’est réussi.

LExpress Styles

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