Cash test: soigneur d’un jour à Pairi Daiza

Soigneur d'un jour à Pairi Daiza. © HAROUN JEDIDI

Cette semaine Florence Mendez a marché sur les traces des plus grandes éthologues et aventurières des XXe et XXIe siècles : Dian Fossey, Jane Goodall, Dora l’Exploratrice…

Je me suis rendue à Pairi Daiza pour profiter d’un cadeau un peu particulier : une demi-journée dans la peau de l’un des soigneurs du parc. Je suis arrivée sur place vers 9 heures du matin. Agréable constat : les alentours sont déserts, l’endroit n’ouvre ses portes au public qu’à partir de 10 heures. Cinq ou six personnes à peine, participant au même programme que moi. En chemin vers la première étape, je papote avec la guide, qui a fait des études d’instit’ maternelle… Autant vous dire qu’elle s’y connaît en bêtes sauvages. Un job d’étudiant et une formation en interne plus tard, et la voilà soigneuse animalière.

Cash test: soigneur d'un jour à Pairi Daiza
© HAROUN JEDIDI

Elle s’occupe par exemple des makis catta, des lémuriens à la queue rayée noir et blanc chez qui nous arrivons justement. Visiblement ravies de voir débarquer des gens, les sympathiques bestioles nous sautent littéralement dessus. Instantanément, la magie opère, je développe avec l’une d’elles une extraordinaire amitié, qui se termine à la seconde où mon stock de carottes est épuisé. Nous poursuivons notre route et partons à la rencontre de deux énormes lions, momentanément enfermés. Leur regard me donne l’impression d’être de la viande, un peu comme quand je me promène à Bruxelles en minijupe. Nous allons ensuite dire bonjour aux hyènes, dont nous nettoyons les cages, puis nous partons nourrir les girafes, ou tout du moins, nous essayons, puisque des saloperies d’autruches nous barrent la route (ce que c’est con, une autruche…)

Cash test: soigneur d'un jour à Pairi Daiza
© HAROUN JEDIDI

C’est alors que la guide prononce la phrase la plus bizarre que j’aie jamais entendue :  » Et maintenant, nous allons masser les tapirs.  » Les tapirs, mon coup de coeur de la journée. Carlos, Dolores et leur bébé Terry, qui cohabitent avec Eusebio, fourmilier caractériel, et quelques capybaras. Trois cents kilos de tendresse pure, dont l’unique ambition est de se faire gratouiller. Difficile de mieux faire après cela, surtout pour les koalas qui se contentent de nous regarder avec un air d’ado blasé. Impressionnant tout de même : le face-à-face avec les éléphants du parc, que nous avons gavés de bouffe juste avant d’assister au bain de l’un d’entre eux. C’était, en résumé, une journée magique, je ne peux que vous conseiller de vous rendre sur le site de la fondation Pairi Daiza et de vous inscrire. C’est peut-être un peu cher, mais l’argent récolté sert à financer toutes sortes de beaux projets écologiques. A la prochaine, ou plutôt  » Braaaaaaa « , comme on dit chez les tapirs.

http://www.pairidaiza-foundation.org/fr/ soigneur-d-un-jour

Par FLORENCE MENDEZ

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