FORD FOCUS RS, 3e génération

Y perd-t-elle son âme dans l’aventure ? Non, heureusement ! Il faut dire que cette MKIII s’offre de nombreuses nouvelles technologies : un amortissement bi-mode, différents profils de conduite (Normal, Sport, Circuit, Drift), un travail aérodynamique poussé, des freins taillés pour une utilisation sur circuit, un tas de renforts permettant de rigidifier la caisse et des pneus Michelin plus performants.

Elle monte également en puissance, grâce à une variante retravaillée du gros 4-cylindres 2.3 l étrenné par la Mustang. Ce bloc délivre 350 ch et 440 Nm (470 Nm temporairement grâce à la fonction « overboost »).

Un moteur rempli à tous les étages : il pousse fort dès les basses rotations et ne semble jamais faiblir, même à l’approche de la zone rouge ! Les chiffres avancés par Ford annoncent la couleur : 0 à 100 km/h en 4,7 s et 266 km/h en pointe.

Mais la botte secrète de cette troisième génération, c’est l’arrivée d’une transmission intégrale. Pour éviter de rendre la voiture pataude par rapport aux deux précédentes RS traction, les ingénieurs se sont attelés à élaborer une solution privilégiant les roues arrière. Le couple peut aussi être distribué de manière variable entre les roues arrière gauche et droite, selon un tout nouveau principe de différentiel piloté. La voiture devient ainsi incroyablement agile et amusante. Surtout si l’on opte pour le mode Drift au tableau de bord, qui maximise son comportement survireur à l’accélération.

Bonne nouvelle : comme ses deux grandes soeurs, cette Focus RS assure un rapport performance/prix totalement imbattable. Pour moins de 40 000 euros, on repart au volant d’une sportive que peu d’autres, pourtant bien plus onéreuses, pourront suivre…

JEAN-FRANÇOIS CHRISTIAENS