Lou Doillon, muse parisienne, en quelques mots…

Lou Doillon © SDP
Catherine Pleeck

Avant la sortie de son nouvel album prévu pour 2018, l’artiste parisienne joue les muses pour la collection Fête de la griffe & Other Stories.

Mode

 » J’ai toujours adoré la mode, c’est pour moi la langue universelle par excellence. Je l’utilise comme support, à la manière du chant ou du dessin : c’est une fac?on de présenter mon  » moi raisonné « . J’admire les artistes qui créent un personnage, un alter ego étranger à leur style réel et privé. Mon approche de la musique est très différente. J’ai commencé tard, j’avais envie de montrer qui je suis vraiment. C’est pourquoi j’ai décidé d’être moi devant et derrière les projecteurs. Je porte les mêmes vêtements, avant et après un spectacle. « 

Paris

 » La Ville lumière a une énorme influence sur moi en tant qu’artiste. On peut la parcourir à pied. Elle est assez grande pour s’y perdre, mais assez petite pour y retrouver son chemin. On peut aussi voyager dans le temps, rien qu’en suivant son architecture.  » C’est au Trianon, là où la chan-teuse a donné son premier grand concert à domicile, qu’a été réalisé le shooting mode pour & Other Stories.  » L’endroit est magique, je n’oublierai jamais l’amour qui m’a été envoyé, cette nuit-là. Je me souviens aussi de merveilleuses représentations que je suis allée voir sur place. C’est mon lieu préféré, à Paris. « 

Grain de folie

Lou Doillon, muse parisienne, en quelques mots...
© DR

Il est trois pièces que la fille du réalisateur Jacques Doillon et de l’actrice Jane Birkin emporte invariablement avec elle en voyage, quelle que soit l’occasion :  » Une paire de bottes et un jeans, pour pouvoir marcher sans entrave, sans oublier quelque chose de fun. J’aime faire sourire les gens quand ils me voient. Les chapeaux délirants, les manteaux oversized et les couleurs dingues ont tendance à créer ce sentiment.  » La trentenaire n’hésite pas non plus à laisser une place vide dans sa valise, pour les surprises qu’elle va dégoter sur place…

Récurrence

Difficile pour la Française de décrire sa signature musicale.  » L’artiste voit quelque chose d’un point de vue plus ou moins personnel, et essaie ensuite de le traduire en mots, en lignes, en sons et en fréquences. Je suis clairement obsédée par un certain nombre d’éléments que je me dois d’aborder. L’un d’eux étant la récurrence, ce qui est vu comme ordinaire, par opposition à l’exceptionnel, et est donc souvent oublié. J’écris, je dessine et chante à propos de ces petites danses qui se déroulent autour de moi, chaque minute de chaque jour. « 

Résolution

Quand on lui demande si elle a déjà réfléchi à des résolutions pour 2018, la belle brune répond sans hésiter :  » Je fais des plans et des résolutions chaque nuit, et j’ai du mal à les suivre. Le seul jour où je n’en ai aucune, c’est le 1er janvier… Une règle de base ! « 

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