On a testé: Putain des Palaces

Bingo. Je vous ai eu. J’ai su capter votre attention de mâle en quête de lectures coquines. Je n’ai aucun mérite : si les hommes savent pourquoi, les femmes savent comment.

Pardonnez-moi, je n’ai donc pas monnayé mes charmes dans une suite d’hôtel, je me suis simplement aspergée d’un parfum au nom frivole.

Déçu ? Pourtant avouez qu’à côté des très sages J’adore, Angel et autre Muguet de Printemps, la collection d’État Libre d’Orange est une invitation au fantasme : Sécrétions Magnifiques, Vraie Blonde, Delicious Closet Queen… Celui que j’ai dans les mains, Putain des Palaces, est composé de poudre de riz, de cuir, d’ambre et de… notes animales (sic).

Mon objectif ? Voir si l’effet Axe de luxe au féminin existe. Premier pschitt. Je me la joue  » à la Marilyn  » (nue dans le lit, aspergée de quelques gouttes)… C’est feutré et capiteux. Peu habituée à ce type d’empreinte, je me dérange moi-même. Mais très vite, le parfum épouse ma peau pour laisser une trace charnelle. J’aime. L’effet sur ma moitié ? Censuré. Bon d’accord : il ne s’est rendu compte de rien !

Mes amis, à qui j’ai proposé mes avant-bras parfumés, en profitent par contre pour réclamer mon cou… Ah ! Quand même. La plupart apprécie, tout en admettant que c’est chargé. Pour l’été, je vise les notes de jasmin, de fleur d’oranger et de guimauve du très chic Don’t get me wrong baby, I don’t swallow.

Conclusion ? Je suis séduite par le non-conformisme d’Étienne De Swardt (dont les talents olfactifs se sont exercés au sein de la maison Givenchy), mais surtout j’adore évoquer le nom provoc du parfum que je porte. D’ailleurs, j’ai hâte de voir la tête de belle-maman quand elle déballera sa bougie Entrecuisse pour son anniversaire. Comment ça  » basse vengeance  » ?

Valentine Van Gestel

64 € sur www.etatlibredorange.com

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