1,5 million d’euros réclamés à Closer pour la publication de photos seins nus de Kate

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Kate et son époux le prince William réclament 1,5 million d’euros de dommages-intérêts au magazine people Closer, qui avait publié en 2012 des photos de la duchesse de Cambridge seins nus, a déclaré mardi l’un des avocats de la publication lors du procès.

Ces photos volées lors de vacances dans le sud de la France montrent pourtant « une image valorisante du couple », a soutenu Me Paul-Albert Iweins, dénonçant « un raisonnement anglo-saxon de dommages et intérêts punitifs ».

Le procureur du tribunal de Nanterre (région parisienne), où se tient le procès, avait lui requis un peu plus tôt des « amendes très significatives ».

Le magazine Closer, qui appartient à l’éditeur Mondadori France, filiale du groupe italien Arnoldo Mondadori Editore (holding Fininvest de Silvio Berlusconi), est jugé pour atteinte à l’intimité de la vie privée.

L’affaire remonte à 2012 avec la publication le 14 septembre de photos volées de la duchesse de Cambridge en maillot de bain et seins nus.

Sur les images prises au téléobjectif, le couple princier – parent depuis de deux jeunes enfants – apparaissait en train de prendre un bain de soleil sur la terrasse d’un luxueux domaine du Lubéron (sud), le château d’Autet, propriété du vicomte Linley, neveu de la reine d’Angleterre.

Ces images volées avaient suscité la colère du palais de Buckingham et une vive indignation en Grande-Bretagne.

Les clichés avaient ensuite été publiés dans d’autres journaux européens, mais pas en Grande-Bretagne, où la presse, qui ménage la famille royale depuis la mort de Diana, a fermement défendu Kate et réclamé à cor et à cri l’identité du paparazzi.

Pour Kate et William, « profondément peinés » par cette « atteinte à la vie privée » à la fois « grotesque et totalement injustifiable », selon leurs services, l’incident avait en outre ravivé le souvenir de la mort en 1997 de la princesse Diana, mère de William, après une course-poursuite avec des paparazzi dans les rues de Paris.

Le couple avait obtenu rapidement de la justice civile française l’interdiction de la cession et de toute nouvelle diffusion des photos litigieuses; et avait parallèlement porté plainte.

Kate et William, deuxième dans l’ordre de succession à la couronne britannique, n’assistent pas au procès.

Le quotidien régional La Provence, également jugé pour avoir publié une photo de la duchesse en maillot de bain le 7 septembre 2012, s’est vu lui réclamer la somme de 50.000 euros par le couple princier, selon l’avocate du journal.

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