Colin Farrell, bon père de famille

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A 38 ans, la nouvelle égérie du parfum Intenso de Dolce & Gabbana est aussi le père comblé de deux petits garçons. Confidences d’un chef de clan.

Qu’est-ce qui compte le plus pour vous dans la vie ?

Mes amis et ma famille. Pourtant, la famille, ce n’est pas simple ! Ça englobe tout un tas de choses. Mais c’est toujours incroyablement enrichissant et gratifiant de passer du temps avec ses proches. Je suis profondément lié à mon frère, à mes soeurs et à mes parents qui sont heureusement encore en vie.

Qu’aimez-vous plus particulièrement faire tous ensemble ?

Des choses simples, comme des randonnées. J’ai besoin de me retrouver dans la nature. Je suis un urbain mais j’aime alterner les sensations, passer d’une zone densément peuplée, remplie de bruit et d’énergie comme on en trouve dans une grande ville, au silence et au calme que l’on ressent seul dans de grands espaces.

Un moment magique avec vos enfants, c’est…

Ils le sont tous ! Je commence mes journées et je les termine avec mes deux garçons. Il n’y a pas de meilleur mode de vie, à mon avis. J’aimerais juste parfois savoir un peu mieux comment m’y prendre, comment les guider dans la bonne direction, comment les aimer sans les étouffer, comment user de la discipline avec compassion mais aussi rigueur, impartialité et honnêteté.

En quoi le fait de devenir père a-t-il changé votre vie ?

Il y a une forme de soulagement à se rendre compte, de manière très physique et très tangible, qu’en fin de compte, vous n’êtes plus le centre de votre propre univers. Vous n’êtes plus le soleil, vous devenez la lune qui tourne autour de la vie de vos enfants. Pour la première fois de votre vie, vous n’êtes plus la chose la plus importante du monde, vous comprenez ce que c’est que d’aimer quelqu’un inconditionnellement. Il n’y a rien de plus beau quelque part. En plus, c’est même bon pour l’ego de devenir papa !

Qu’est-ce qui vous plaît particulièrement dans la paternité ?

Le prolongement de l’idée de la famille. Ce n’est pas quelque chose qui va de soi d’ailleurs. Pourtant je n’ai pas lu de bouquins sur la question, sans doute parce que je sais que si je le faisais, je serais encore plus perplexe. Ce n’est pas une science exacte. C’est un exercice extrême en termes d’essais et d’erreurs parce que les conséquences de ce que l’on fait peuvent être très graves.

Comment célébrez-vous la fête des pères ?

J’envoie des SMS à mes copains qui sont comme moi papas, je réponds aussi à tous ceux que je reçois. Je ne sais pas si c’est dû au fait que je me sente plus à l’aise dans mon rôle de père, mais je suis vraiment touché par ces messages. C’est comme devenir membre d’un club qui n’est certainement pas le pire qui soit !

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