Décès d’Elizabeth Taylor, la reine aux yeux d’améthyste

© Reuters

Célèbre pour ses yeux d’améthyste qui illuminaient de nombreux chefs d’oeuvre du septième art mais aussi pour ses nombreux mariages, Elizabeth Taylor était l’une des dernières légendes de l’âge d’or hollywoodien, on vient d’apprendre ce mercredi son décès à 79 ans.

L’actrice était aussi connue pour son style vestimentaire, parfois sujet à polémique, ces dernières années, elle portait souvent de longues robes volumineuses qui cachaient ses rondeurs. Elle a aussi lancé l’un des parfums de star les plus célèbres.

Elizabeth Taylor a vécu une vie pétrie de drames et de passions, ponctuée par huit mariages. Huit mariages mais sept maris, car elle épousa deux fois le même homme, l’acteur gallois Richard Burton, avec qui elle forma l’un des couples les plus volcaniques des années 60-70, et dont les amours ont défrayé la chronique.

On retiendra d’elle son role dans le film « La chatte sur un toit brûlant » (1958), aux côtés de Paul Newman. Un an plus tard, elle retrouve l’univers de Tennessee Williams avec « Soudain l’été dernier », de Joseph L. Mankiewicz. Elle est alors l’une des actrices les mieux payées d’Hollywood. Mais c’est aussi l’époque où elle sombre une première fois dans la dépression, après la mort accidentelle en 1958 de Mike Todd, son troisième époux. L’actrice, alors mère de trois enfants, adopte peu après le drame une petite Allemande handicapée. Et tombe dans les bras du crooner Eddie Fisher.

En 1963, « Cléopâtre » marque un nouveau tournant dans sa carrière. Le film de Mankiewicz, pour lequel elle touchera la somme alors faramineuse d’un million de dollars, sera l’un des « bides » les plus retentissants de l’histoire du 7e art. Mais c’est pendant le tournage qu’un certain Richard Burton lui glisse, l’air de rien: « Vous a-t-on déjà dit que vous étiez une très jolie fille? ». Le splendide « Qui a peur de Virginia Woolf » (1966) vaut à l’actrice un deuxième Oscar (après celui obtenu pour « Butterfield 8 »).

Encore un chef-d’oeuvre, « Reflets dans un oeil d’or » de John Huston, avec Marlon Brando, et l’actrice entre dans la tourmente des années 70, qui sera fatale à sa carrière. Celle qui était considérée comme l’une des plus belles femmes du monde enchaîne les régimes – « je n’ai jamais aimé mon corps, mes bras trop gros et mon double menton – , abuse des tranquillisants, de l’alcool… et des époux. Après Richard Burton, elle se mariera encore deux fois, avant un ultime divorce en 1996.

LeVifWeekend.be, avec Belga

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