J’ai testé : Guga à Roland Garros

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Quand Gustavo Kuerten vient se promener en famille au tournoi de tennis parisien, en tant que nouvel ambassadeur de Lacoste.

Roland Garros, j’en rêve depuis que je suis enfant. Depuis le jour où j’ai reçu un coussin rond estampillé du logo de ce tournoi de Grand Chelem, ramené par mes parents qui, veinards, avaient eu la chance d’assister à une journée de matchs.

Le coussin a occupé ma chaise de bureau durant toutes mes années d’études. À l’université, mes pauses durant les blocus ont été programmées en fonction des matchs. Et j’ai loué une admiration sans bornes pour deux joueurs : le Russe Marat Safin et le Brésilien Gustavo Kuerten.

Bref, quand s’est présentée l’opportunité d’assister aux demi-finales Femme du tournoi parisien, j’ai sauté sur l’occasion. Mais finalement, ce n’est pas sur la terre battue que le meilleur spectacle avait lieu, mais dans les allées du village de Roland Garros. À peine arrivée sur place, j’aperçois coup sur coup l’animateur télé de TF1 Denis Brogniart, le réalisateur et producteur Elie Chouraqui, le cinéaste Jacques Weber et l’ancien patineur Philippe Candeloro. Sympa, mais pas de quoi m’arrêter de manger mes asperges vertes et mon soufflé au parmesan.

Par contre, lorsqu’on me dit soudain : « Gustavo Kuerten est là, qui veut prendre une photo avec lui ? », il ne faut pas un quart de seconde pour me lever de ma chaise. L’ex-star du joueur brésilienne arrive en famille, avec son épouse et sa fille de six mois, dans la loge Lacoste. Parfait, c’est là que je me trouve aussi. Ni une ni deux, on fait une tentative d’approche auprès du tout nouvel ambassadeur de la griffe sportswear. Souriant et gentleman, Guga accepte le principe de la photo, mais pas dans l’immédiat, car il doit d’abord trouver un endroit calme pour son bébé.

C’est finalement en fin de repas et au troisième essai (sic), que le sportif – vêtu de la marque au crocodile de la tête aux pieds – prend la pause… une main gentiment posée derrière mon dos. Et de sortir un sourire éclatant et fier, quand on le félicite pour sa fille.

Et le match ? En trois sets, plein de suspense et de balles tout en puissance, pour voir gagner la challenger italienne Sara Errani (21e joueuse mondiale) contre l’Australienne Samantha Stosur (6e au classement ATP). Et puis, en guise de final, il y a cette petite blonde méchée, qui me bouscule à l’entrée du Court Philippe-Chatrier avant de se retourner pour s’excuser : Justine Henin, rien de moins !

C.PL.

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