Kate Middleton sur écoute depuis 2005

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Kate Middleton a été victime d’écoutes téléphoniques à 155 reprises de la part du News of the World, qui a également ciblé les princes William et Harry, ont révélé mercredi les débats du procès-fleuve de l’ex-tabloïd de Rupert Murdoch.

L’ancien correspondant royal du « NotW », Clive Goodman, a reconnu avoir accédé illégalement aux boîtes vocales des trois membres de la famille royale, en répondant aux questions de l’avocat d’Andy Coulson, l’un de ses coaccusés.

« Avez vous oublié que vous avez écouté Kate Middleton 155 fois, le prince William 35 fois, le prince Harry neuf fois? « , a demandé l’avocat, Timothy Langdale.

« Non, je n’ai pas oublié », a répondu l’ancien journaliste, tout en ajoutant qu’il ne se souvenait « pas des détails ».

Kate, qui s’est mariée avec William en 2011, a été victime de ces écoutes dès octobre 2005, selon l’avocat, alors qu’elle était la petite amie du prince, deuxième dans l’ordre de succession au trône d’Angleterre.

« Elle était une figure d’une importance croissante dans l’entourage de la famille royale », a expliqué Clive Goodman pour justifier l’intérêt porté à ses conversations. « On disait qu’elle et le prince William allaient se marier, s’installer ensemble. Elle commençait à avoir un statut semi-royal, les choses évoluaient ».

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Clive Goodman est l’un des sept inculpés dans ce procès des écoutes téléphoniques, aux côtés notamment des anciens rédacteurs en chef du News of the World, Rebekah Brooks et Andy Coulson.

Les audiences, qui ont commencé en octobre dernier, doivent s’achever en juin.

Clive Goodman et le détective privé Glenn Mulcaire ont tous deux été condamnés en 2007 à des peines de prison pour écoutes illégales. Dans le procès en cours, l’ancien correspondant royal est inculpé pour « corruption de fonctionnaires ».

Le News of the World est soupçonné d’avoir mis illégalement sur écoutes des centaines de personnes, célébrités ou anonymes victimes de faits divers, pour décrocher des scoops.

Le scandale, qui a aussi éclaboussé la police et la classe politique, a contraint Rupert Murdoch à fermer son tabloïd en juillet 2011.

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