L’art du divorce selon Katie Holmes

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La news a fait le tour du monde: Tom Cruise et Katie Holmes, c’est fini! Mais là où Johnny Depp et Vanessa Paradis la jouent discrète, avec les ex-TomKat, cela risque d’être une bataille juridique pour la garde de Suri. Et en la matière, Katie Holmes ne compte pas se laisser faire. Seriez-vous aussi prêt(e) à tout pour votre enfant?

De toute évidence, le contexte du divorce de Katie Holmes et Tom Cruise n’a pas grand-chose à voir avec Johnny Depp et Vanessa Paradis. Tout juste entend-t-on de la part de ces derniers que la cause de leur séparation serait l’ennui. Pas de quoi se battre devant un juge.

Par contre, on sait que Suri est au centre de la dispute de TomKat. Katie ne fait presque jamais un pas sans sa fille. Quant à Tom, il attendait depuis de nombreuses années une enfant biologique, appellée à prendre sa suite à la tête de l’église de scientologie. Et c’est bien entendu là que le bât blesse, puisque qu’à bientôt 6 ans, la petite serait en âge de rejoindre les « Sea Org », une organisation quasi militaire qui sépare les enfants de leurs parents, projet auquel souscrirait ardemment l’acteur.

Mais c’est sans compter sur Katie Holmes, pas prête à laisser sa fille se faire embrigader et dont le père est un éminent avocat spécialisé dans les divorces. Cette séparation pour protéger sa fille, elle l’a préparée et voici sa tactique. On verra sans doute bientôt si cela lui réussit.

Se préparer: il faut commencer par connaître ses droits et s’informer. La législation est souvent modifiée. Rien qu’en Belgique, beaucoup de couples se sont mariés avant la souvent décriée « Loi Onkelinx » qui change la donne. Mieux vaut se renseigner. Tout le monde n’a pas la chance, comme Katie, d’avoir un père avocat. Savoir pourquoi on se bat. Impossible, lors d’une séparation, de l’emporter sur tous les fronts: l’argent, les résidences, les enfants, la réputation… Mieux vaut définir quelle est la première priorité et savoir ce qu’on est prêt à y sacrifier. Dans le cas de Katie Holmes, c’est très clair: tout tourne autour de sa fille. Faire appel aux meilleurs. Oui, ils sont généralement plus chers. mais au final, prendre de moins bons conseillers se paie aussi très cher, quand on perd sur tous les plans. Ici, Katie a une équipe qui est spécialisée dans le sujet. Rassembler sa famille et ses amis autour de soi. Rien de tel qu’une séparation pour se sentir vite seul(e) au monde. Si d’un point vue logistique, c’est utile d’avoir de l’aide, c’est surtout au niveau psychologique que le soutien de ses proches est utile. Faire attention à son image. Cela peut sembler superficiel dans un premier temps, mais les tribunaux sont remplis d’hommes et de femmes ordinaires et la première impression y est tout aussi importante. De plus, cela fait des années qu’on ne voit presque jamais Katie sans sa fille: elle n’aura pas de mal à prouver au juge que c’est elle qui s’en occupe déjà à -presque- plein-temps. Prendre des mesures drastiques si nécessaire. La loi de Californie ne lui convient pas? Katie Holmes n’hésite pas à louer un appartement à New York (depuis déjà plusieurs semaines) afin de pouvoir faire sa demande en divorce de là-bas, où la législation lui est plus favorable. Déménager? Préparer tout cela en secret? Katie est prête à tout pour empêcher sa fille d’appartenir définitivement à un organisme qualifié de sectaire dans plusieurs pays.

VS.

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