Les confidences de Carla Bruni au Figaro Madame

Elle est sur le point d’accoucher, mais la première dame de France a pris le temps de se confier à la presse. Carla Bruni-Sarkozy parle de son bébé, de sa fondation, de 2012. Extraits.

Bild, BBC… Quand il s’agit de parler de la vie privée, la famille Bruni-Sarkozy aime se confier aux médias étrangers. Une petite exception, signée de Carla elle-même, cette interview accordée au Figaro Madame de ce week-end. Même si certaines questions paraissent parfois venir d’une autre planète, comme celle-ci, sur la crise: « Vous-même allez donner naissance à un enfant au moment où beaucoup s’inquiètent pour l’avenir, constate la journaliste. Cela vous a-t-il posé question? » Comme si l’enfant de Carla Bruni, qui a semble-t-il oublié que « sa grossesse n’intéresse pas les Français », était susceptible de subir de plein fouet les effets de la crise…

Réponse de la Première dame de France: « Nous sommes dans un contexte de crise, mais si la reproduction humaine était liée à la perspective d’une vie parfaite, nous ne serions pas là, ni vous ni moi, pour en parler ». Lucide, Carla Bruni-Sarkozy admet un peu plus loin, alors qu’on lui demande comment elle va pouvoir « mener de front » son bébé, sa Fondation et la campagne de son mari, que, « en tant qu’épouse de Nicolas Sarkozy, (elle est) très aidée, (elle n’a) pas une vie difficile, (elle n’est) pas soumise au congé de maternité, pas obligée non plus de prendre les transports en commun à six heures du matin comme 90% de (ses) concitoyennes ».

La campagne présidentielle? Rien qui puisse inquiéter Carla Bruni-Sarkozy. « Je ne sais même pas si mon mari fera campagne », se défend-elle, faussement ingénue, comme s’il avait encore un doute sur sa volonté de se représenter. A moins qu’elle ne le croit si fort qu’il n’aura pas même besoin de multiplier les meetings pour se faire réélire?

En bonus, quelques extraits « chocs » de l’interview:
Sa fondation « Le conseil que je leur donne? (aux élèves qu’elle soutient, NDLR) Ce serait peut-être de garder cet esprit optimiste et travailleur. Quand on fait ce que l’on aime, cela aide de se rappeler chaque jour à quel point c’est une chance.

Son bébé « Les enfants ressentent notre personnalité profonde. C’est de l’ordre du subtil (…) Quant au bébé, bien sûr, je vais m’en occuper, mais je ne vois pas pourquoi cela m’empêcherait de travailler ».

2012 « Quant à la férocité des êtres humains… Je la connais depuis la maternelle. La position du président de la République suscite évidemment les passions les plus extrêmes. Rendez-vous compte : plus de la moitié d’un pays élit un seul homme. Après, ça ne rigole plus, c’est la règle du jeu ».

Par Thomas Bronnec, lexpress.fr Styles

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