Venus Williams comme vous ne l’avez jamais vue

Le festival de Cannes c’est fini. Roland Garros ça commence. Hier, 26° à l’ombre, j’étais sur le court Suzanne Lenglen pour le début des Internationaux de tennis ( merci Olivia ). Entre deux match, je suis allé faire un tour dans un des rares lieux qui posséde l’air conditionné au stade de la Porte d’Auteuil, le « tenniseum ».

Le festival de Cannes c’est fini. Roland Garros ça commence. Ce dimanche, 26° à l’ombre, j’étais sur le court Suzanne Lenglen pour le début des Internationaux de tennis. Entre deux match, je suis allé faire un tour dans un des rares lieux qui posséde l’air conditionné au stade de la Porte d’Auteuil, le « tenniseum ».

Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais l’an dernier je vous avais parlé dans l’Express Styles de l’expo sur René Lacoste qui se tenait ici. Cette saison, s’il faut absolument que vous retourniez là-bas (l’entrée est gratuite si vous avez un billet pour le tournoi), et cette fois, c’est à cause des photos de Venus William par Koto Bolofo…

Koto, c’est ce photographe qui a réalisé il y a quelques mois la couverture du spécial mode Homme de L’Express Styles, et une très belle série avec le chanteur Keziah Jones. J’étais sur ces prises de vue, et outre le fait que c’est très agréable de travailler avec lui, j’ai constaté que Koto a le chic pour obtenir des modèles qu’il photographie une bonne dose de fantaisie. Et c’est exactement ce qui se dégage de son travail avec Venus Williams…

Koto, qui partage son temps entre Londres et la Vendée, a rencontré la championne il y a cinq ans, totalement par hasard. Il se promenait près de Covent Garden, quand il a avisé cette grande jeune femme, à la fois gracieuse et totalement spectaculaire dans un trench rose fluo. Il s’est approché, a reconnu Venus… et a entamé la conversation avec elle. Quelques temps plus tard ils ont fait ensemble une série de photos pour le Vogue italien. Puis le photographe, totalement conquis, lui a proposé de faire un livre avec elle.

Vénus ultra féminine

Ce n’est pas la machine de guerre, l’incroyable athlète que Koto voulait montrer, mais une Vénus ultra féminine, photographiée souvent à la manière d’une icône des années folle. Gracieuse comme une Suzanne Lenglen, espiégle comme une Joséphine Baker.

Pendant quatre ans, Koto Bolofo a donc suivi Vénus, d’ Istanbul à Londres, de Paris à New-York . Un livre, aux éditions Steidl, a été publié sur ce travail, mais ne vous privez pas d’aller voir cette expo – elle se tient jusqu’à fin septembre. La photogénie de cette jeune femme s’y révéle incroyable. Une véritable découverte de la planète Venus.

Guillaume Crouzet, Lexpress.fr Styles

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