Un magasin de luxe mis à l’amende pour profilage racial

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Le détaillant de produits de luxe Barneys a accepté de payer 525.000 dollars et de mettre en oeuvre des réformes après que son magasin de New York City a été accusé d’utiliser du profilage racial comme tactique antivol, a indiqué l’attorney général de l’état de New York lundi.

L’accord intervient après qu’une enquête a montré « un nombre disproportionné de clients afro-américains et latino détenus pour vol à l’étalage ou fraude à la carte de crédit présumés », selon un communiqué de presse diffusé par le bureau de l’attorney.

Selon l’accord, Barneys paiera plus de 500.000 dollars en amendes et taxes, travaillera avec un « consultant en anti-profilage » et mettra en oeuvre de nouvelles politiques de prévention.

« Le profilage et la discrimination raciale restent un problème dans notre état, mais nous n’allons pas l’accepter », a déclaré l’attorney général Eric Schneiderman.

L’enquête, longue de neuf mois, a commencé quand deux clients afro-américain ont été accusés de fraude en 2013 après que le magasin avait mis en oeuvre une nouvelle stratégie de prévention du vol utilisant le profilage racial.

En février 2013, Kayla Phillips, une étudiante infirmière, a été pistée par quatre agents de police et accusée de fraude à la carte de crédit après qu’elle eut achetée un sac à 2.500 dollars au magasin, selon le New York Daily News.

Deux mois plus tard, Trayon Christian, un étudiant de 19 ans, a été accusé de fraude par la police de New York après avoir acheté une ceinture Ferragamo à 349 dollars, a indiqué le journal. Les deux affaires sont toujours pendantes.

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