Un week-end à Disneyland Paris

Certes, j’étais plus enthousiaste que mon fils de 2 ans à l’idée de serrer la pince à Mickey et découvrir des attractions féeriques. Mais j’ignorais ce qui m’attendait…

Même si la valise  » grand froid  » m’avait mis la puce à l’oreille ! Dans le TGV, après avoir transbahuté poussette, valise XL et fiston, crac, je me coince le dos jusqu’aux cervicales. Mon week-end en enfer, clap 1.

Panne du TGV à Paris, il faut tout re-transbahuter. Zen, soyons zen. Arrivée à Marne-la-Vallée, Basile  » a percé « . Le changement de couche aura lieu dans un courant d’air, faute de mieux. Alors que les valises partent en shuttle pour profiter immédiatement du parc, Basile s’endort dans sa poussette. Il ne profitera pas du majestueux resto Rain Forest : éléphants qui barrissent, papillons géants, cascade d’eau et éclairs.

Je pourrais me fondre dans le décor, tant ma démarche ressemble à celle du bûcheron en fer du Magicien d’Oz. Je bénis l’amie qui me tend un anti-inflammatoire… Fin du repas, direction  » The small world « . Zut, poussette interdite dans la file. Basile huuurle pour être à bras : 45 minutes d’attente annoncée. Demi-tour dans les pleurs, je suis assaillie de regards noirs. W-e en enfer, clap 2.

Mon amie connaît le parc comme sa poche et nous fait profiter des décors minutieux. Merci à elle, même si Basile ne retrouvera le sourire qu’à la plaine de jeux de Pocahontas… Et dans le hall de l’hôtel ! Qui affiche lui aussi complet : nous ne pourrons dîner qu’au service de 21 h 30 (il fallait réserver). W-e en enfer, clap 3.

Ne parlons pas de la nuit hachée, ni du petit-déjeuner dans une ambiance survoltée. Stock de Cataflam vide + épuisement absolu + froid polaire = retour prématuré. Disneyland ? Plus avant ses 15 ans…

Valentine Van Gestel

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