Valentine a testé: Le massage d’acupuncture

Suite à l’utilisation d’un bon cadeau pour une réflexologie plantaire, je me retrouve dans un salon de massage traditionnel chinois. Rien de raffiné mais la propriétaire, une vraie chinoise native de Shanghai, installée à Bruxelles depuis huit ans, m’intrigue.

Avec ses trois mots de franchinois typés, elle me fait voyager. J’ai presque l’impression de sentir le fumet du canard laqué. Au mur, un poster détaillé du corps humain et des points d’acupuncture relance notre semblant de conversation. « Très bon pour douleurs dos, fatigue, stress ».

Pas de doute, ça me parle. Or, j’ai une heure devant moi, 40 euros en poche et un besoin intense de détente. Me voilà donc en petite culotte, dans la pièce d’à côté. Je suis moyennement à l’aise quand même. Vais-je ressembler à Hellraiser ? Est-ce que ça fait mal ? « Non, non » me signifie ma kokeshinoise, tout en appliquant une lotion sur l’ensemble du dos de façon énergétique. Tiens ? Pas d’aiguilles ? J’ai dû mal comprendre : ce sont ces doigts qui massent mes points de façon profonde. « Ça va ? » me demande-t-elle à intervalles réguliers. « Normal que le bas du dos brûle ? » – « Oui, médicament chinois pour action ». Ok, elle m’a donc massée avec du baume du tigre.

Elle revient ensuite avec un petit ustensile : un petit marteau doté de picots. Les voilà mes aiguilles ! Pas le temps de demander si c’est bien stérile qu’elle me tapote l’ensemble du dos avec son engin. « Ça va ? ». Si l’impression qu’un chaton vous prend comme terrain de jeu pour faire ses griffes est la bonne, alors, oui. L’effet du linge chaud et humide qui suit est salutaire. Mais voilà que ma  » soigneuse » me prend à présent pour un tapis poussiéreux et me frappe vigoureusement. « En Belgique, pas vrai massage ». C’est donc ça…

Valentine Van Gestel

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