Belgian spirit in New York

A New York, cet Anversois issu du monde de la finance propose des visites guidées  » par des Belges, pour les Belges « . Emotion, humour et décontraction assurés.

BE NY, touriste d’un jour, New-Yorkais Toujours, Par Patrick van Rosendaal, Lannoo, Tielt, 2014. www.beny.be et www.connections.be

Vous en aviez rêvé, il l’a fait ! Pour la première fois, un guide belge officiel attend les touristes venus du plat pays pour visiter New York, pour leur faire partager  » sa  » ville de façon touchante, amusante… et avec l’accent belge, évidemment. Après une carrière dans la finance en France, l’Anversois Patrick van Rosendaal a recommencé à zéro outre-Atlantique, en travaillant dans l’Horeca.  » J’ai appris à connaître Big Apple par le dessous, raconte-t-il. J’ai déménagé dans plusieurs quartiers et je me suis fait beaucoup de copains. Je voulais avoir une vie américaine et des amis sur place. C’est ainsi que j’ai cultivé une vraie passion pour cet endroit.  »

Une passion qu’il partage désormais avec ses compatriotes, à travers sa société spécialisée dans les visites guidées BE NY : New York par des Belges, pour les Belges. Au début de l’année, la boîte a signé un partenariat avec l’agence de voyages Connections, en Belgique. Le financier reconverti et son équipe trilingue – français, néerlandais, anglais – invitent ainsi les  » novices « , qui arrivent pour la première fois à Manhattan, à découvrir son coeur battant : Times Square et la 42e rue. Les visiteurs avertis exploreront le quartier en vogue, de Williamsburg à Brooklyn, d’où ils embarqueront à bord d’un ferry direction Wall Street, de l’autre côté de l’East River. Les plus sportifs, eux, enfourcheront un vélo pour découvrir les recoins secrets de Central Park. Il est également possible de réaliser des visites à la carte – Chinatown, clubs de jazz, messe gospel à Harlem, etc. Toutes ces promenades sont truffées d’anecdotes, de conseils pratiques et de bons plans pour apprivoiser rapidement la mégapole.  » Elle est tellement grande qu’elle peut en être impressionnante. Mes clients rencontrent ici un compatriote avec lequel ils ont des atomes crochus, qui peut les aider, les rassurer… Ils peuvent poser n’importe quelle question pour mieux comprendre la culture américaine, si différente de la nôtre « , explique le guide. Ses mises en garde ?  » Les pièges à touristes ne manquent pas, comme les magasins qui vendent de l’électronique à Times Square ou les faux moines tibétains qui font la manche.  »

Patrick van Rosendaal vous parlera surtout de ses coups de coeurs, tel que le Top of the Rock, un observatoire au 70e étage du Rockefeller Center.  » Si j’ai le cafard ou que je suis un peu fatigué, je monte et je regarde l’horizon. Ça me redonne tout de suite de l’énergie « , confie cet amoureux des lieux. Son enthousiasme est communicatif.  » J’ai le meilleur boulot au monde car je peux prendre part à des moments extraordinaires. Comme la fois où cette famille est venue en vacance avec la grand-mère de 80 ans qui voulait absolument voir New York. On est parti avec tout le monde, Mamy en chaise roulante. J’ai fini par passer toute la journée avec eux. On sentait que c’était le dernier voyage de cette vieille dame, c’était tellement beau. Il y a aussi tous ces papas qui viennent pour les 18 ans de leur fille. Ils sont si fiers de leur petite protégée qui n’est plus vraiment petite en fait, c’est très fort. J’ai assisté également à quelques demandes en mariage à Big Apple. « 

Les aventures de ce guide passionné existent désormais sous forme d’un bel ouvrage illustré, sorti ce 7 octobre en librairie. BE NY, touriste d’un jour, New-yorkais Toujours, suit le parcours unique de cet expatrié installé dans la grosse pomme. Bouquin touristique, le livre se veut un récit de vie, à travers les portraits des personnes qui ont lui ont ouvert les bras, et les yeux, sur cette destination qui a ravi son coeur.  » Il y a tous ces grands monuments iconiques, mais il y a aussi des tas de personnes sur lesquelles on peut compter. Je voulais décrire cette cité à taille humaine, l’humour en plus « . Car même au coeur du melting-pot, un Belge ne renie jamais ses racines !

Par Elodie Perrodil

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