Des trésors archéologiques détruits en Irak et Syrie par l’EI, exposés au Colisée à Rome

Taureaux de Nimroud, palais assyrien d'Ashurnasirpal © Wikicommons

Trois ouvrages d’art détruits ou endommagés en Syrie et en Irak ont été reconstruits à l’identique et présentés jeudi dans le cadre d’exception du Colisée à Rome, pour une exposition ouverte jusqu’au 11 décembre.

Le taureau androcéphale ailé de Nimroud (Irak) ainsi que les archives d’Etat d’Ebla et la moitié du plafond du temple de Bêl à Palmyre (Syrie) ont été détruits ces dernières années par des djihadistes de l’organisation Etat islamique (EI).

Ils ont été reconstruits à l’échelle dans le cadre d’une initiative lancée par l’association « Rencontre de civilisations ». Les autorités archéologiques syriennes ont également fait parvenir en Italie deux statues endommagées par l’EI à Palmyre, « une première », selon Francesco Rutelli, président de « Rencontres de civilisations » et ancien maire de Rome. « Cela ne s’était jamais produit auparavant en temps de guerre », a-t-il assuré, évoquant « un corridor (humanitaire) pour les biens culturels ».

Ces deux sculptures seront restaurées en Italie après l’exposition et renvoyées en Syrie. La reconstruction des trois autres trésors archéologiques a été réalisées grâce à des techniques modernes, avec l’utilisation d’imprimantes 3D, avec l’idée de démontrer la faisabilité du projet puis, un jour, organiser une reconstruction sur place.

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