Le Crazy Horse va dévoiler ses coulisses pour la première fois

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Pour la première fois, le Crazy Horse, légendaire temple parisien du nu chic depuis 1951, ouvrira les portes de ses coulisses dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, les 16 et 17 septembre, a annoncé mardi le cabaret.

Célèbre dans le monde entier pour ses danseuses nues habillées de projections géométriques (pois, étoiles, zébrures…) dans des mises en scène souvent impertinentes et « célébrant la féminité », selon les préceptes de son fondateur Alain Bernardin, le Crazy Horse promet de dévoiler son histoire et ses secrets aux visiteurs de ses « backstages » habituellement inaccessibles.

Pendant les spectacles, les loges des « Crazy girls » sont formellement interdites à la gent masculine, y compris pour le personnel du cabaret.

Les samedi 16 et dimanche 17 septembre, des groupes de 16 personnes inscrites au préalable sur le site du cabaret (www.lecrazyhorseparis.com) visiteront les coulisses de ce haut-lieu de la nuit parisienne avec des danseuses pour guides.

Au programme: la préparation d’un show, des répétitions aux secret de beauté des « Crazy girls ». Gratuite, l’expérience est conseillée à partir de l’âge de seize ans.

En 1951, Alain Bernardin a posé les bases du « nu chic » avec l’idée « d’habiller » les corps par des projections de motifs, afin de se distinguer de ses concurrents, les habituels cabarets à plumes comme le Lido ou le Moulin Rouge.

Depuis 66 ans, des générations de danseuses recrutées selon des critères millimétrés, se sont succédé sur la petite scène de l’avenue George V.

Dans la mouvance des « Nouveaux réalistes » au même titre que les créateurs de mode Paco Rabanne, Pierre Cardin ou Courrèges, Alain Bernardin, peintre amateur, estimait que le corps de la femme « était le support idéal pour mettre en scène le théâtre du monde ».

Le plus célèbre numéro du Crazy Horse, toujours à l’affiche, est la relève de la garde façon Buckingham avec un détachement de soldates de charme rendant les honneurs sous le bonnet à poil des fameux « horseguards » britanniques.

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