Le Parc Spirou, nouveau lieu d’attractions en France

© AFP

Un « Parc Spirou » conçu autour d’attractions mettant en scène le groom créé par le dessinateur belge Franquin, mais aussi Lucky Luke ou Gaston Lagaffe, a été officiellement inauguré vendredi à Monteux, dans le sud de la France.

Le parc, qui s’étend sur quatre hectares, ouvrira ses portes au public le 16 juin et espère attirer pour sa première saison 300.000 visiteurs.

« L’ambition, c’est un parc convivial et familial, à taille humaine, avec un univers », inspiré des bandes dessinées Dupuis, explique son président Daniel Bulliard, le premier directeur du Futuroscope de Poitiers (ouest). « L’idée, c’est que les grands-parents, qui aimaient déjà Spirou, y amènent leurs petits-enfants ».

Fondé par l’éditeur belge Jean Dupuis en 1938, et toujours édité aujourd’hui, le journal de Spirou (qui signifie à la fois « écureuil » et « enfant espiègle » en wallon) a vu défiler nombre de héros de bande dessinée, de Lucky Luke aux Tuniques Bleues en passant par les Schtroumpfs.

M. Bulliard espère engranger des bénéfices dès la première année : « Je n’ai pas le choix, les actionnaires m’attendent au tournant ».

Le parc, dont la création a coûté 40 millions d’euros, est porté par des actionnaires privés, au premier rang desquels Media Participation, la société qui détient notamment les éditions Dupuis, mais aussi par la région Provence Alpes Côte d’Azur, avec une subvention de 600.000 euros.

Quarante millions d’euros supplémentaires doivent être injectés dans les six ans à venir, afin de doubler la surface du parc et de lui offrir de nouvelles attractions. Pour son ouverture le 16 juin, le parc en compte 12, des manèges pour les plus petits et des classiques montagnes russes aux animations numériques en 3D.

Dans un univers rouge et jaune très années 1950, avec des food-trucks dans de vieux camions Citroën ou des stations-service vintage, les hôtes et hôtesses d’accueil portent tous le costume du célèbre petit groom. Le parc emploie quelque 250 personnes.

Six restaurants et huit boutiques, de taille modeste, relient les attractions. « On a parlé de Disneyland du Sud, mais c’était un peu exagéré », reconnaît le chargé de communication du parc, Sébastien Célimon.

« C’est plutôt une startup, on n’a même pas de bureau ni de secrétaire », sourit Daniel Bulliard. « Dans six-sept ans, on vise le million d’entrées par an », assure-t-il : « Quand j’ai ouvert le Futuroscope en 1987, on a fait 225.000 entrées. 30 ans plus tard c’est plus de deux millions ! ».

L’entrée coûtera 32 euros par adulte et 25 par enfant.

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