Les grands palaces secoués par la crise

Si la crise touche le petit épargnant, elle touche aussi les plus grosses fortunes. La dernière victime fauchée en plein essor : le luxueux et douillet milieu de l’hôtellerie de grand standing.

Si la crise touche le petit épargnant, elle touche aussi les plus grosses fortunes. La dernière victime fauchée en plein essor : le luxueux et douillet milieu de l’hôtellerie de grand standing.

Les grands palaces français sont désertés par leurs plus gros clients, et entre autres par la riche clientèle du Moyen-Orient. Leurs revenus sont en chute libre et juste après une période de faste, ça fait plutôt mal. « La chute est brutale, après six ans de bons résultats », déclare Jean-Paul Lafay, président du Club des dirigeants des grands hôtels de Paris. « La crise s’est brusquement aggravée en janvier, c’est pire qu’après les attentats du 11 septembre 2001 ».

Pire qu’après le 11/09

Les plus grands palaces de Paris , tels que le Ritz, le Meurice, le George V ou encore Fouquet’s Barrière, plongent la tête la première avec des recettes chutant de 30 à 60 %.

Alors qu’hier les princes saoudiens et les millionnaires d’Inde, de Chine, de Russie ou du Brésil se tiraient dans les pates pour prendre leurs quartiers dans la suite la plus spacieuse, c’est aujourd’hui la course au moindre coût.


Nathalie Vandevelde

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