Retour aux Galapagos de l’emblématique tortue George le solitaire

Un groupe de 39 tortues géantes élevées sur l'île de Santa Cruz débarquent pour repeupler l'île de Pinta, archipel des Galapagos, en Equateur, le 17 mai 2010. Un retour qui a lieu 38 ans après le rétablissement de George, dernière tortue de son espèce. Les tortues géantes sont le symbole de la conservation du site du patrimoine mondial de Galapagos. © afp

Le corps empaillé de la célèbre tortue géante George, dernier de son espèce mort en 2012 après avoir refusé de se reproduire en captivité, a regagné vendredi l’archipel équatorien des Galapagos, sa terre natale, où il va être exposé.

George a été débarqué à Puerto Ayora, capitale de l’île de Santa Cruz, d’un avion militaire équatorien en provenance de Guayaquil (sud-ouest) où sa dépouille avait été transférée après avoir été naturalisée au Musée d’histoire naturelle de New York, a indiqué le Parc national des Galapagos (PNG).

L’habitat naturel de cette tortue terrestre de l’espèce Chelonoidis abigdoni, aujourd’hui disparue, était l’île Pinta de l’archipel situé à 1.000 kilomètres des côtes équatoriennes, dans l’océan Pacifique.

George, mort de vieillesse à l’âge de 90 ans en juin 2012, selon les estimations des experts, et considéré comme l’animal le plus emblématique des Galapagos, sera exposé à partir du 23 février dans une salle édifiée à cet effet au siège du PNG à Puerto Ayora.

Il avait vécu ses 40 dernières années dans les installations du PNG et était devenu un symbole de la conservation d’une espèce décimée par les pirates et les boucaniers qui ont écumé l’archipel dès le XVIIIe siècle.

Surnommé « George le solitaire », pour son refus de s’accoupler avec des femelles d’autres sous-espèces, il a déjà été exposé au musée de New York de septembre 2014 à janvier 2015.

Selon les experts, les Galapagos comptent 14 espèces de tortues géantes, dont trois éteintes: Chelonoidis abigdoni, de l’île Pinta, Chelonoidis fhantastica, de l’île Fernandina, et Chelonoidis spp, de l’île Santa Fe. Les autres sont sur la liste rouge des espèces vulnérables.

Ces îles équatoriennes, connues pour leur flore et leur faune uniques au monde, ont été classées au Patrimoine naturel de l’Humanité en 1979 et ont servi de laboratoire au naturaliste anglais Charles Darwin pour développer sa théorie de l’évolution des espèces.

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