Une fresque géante « symbole d’unité » sur le parvis de la Tour Eiffel

Dans le noir et le blanc, il y a l'idée de dualisme. © AFP

Le parvis de la Tour Eiffel à Paris accueille depuis mercredi une fresque peinte de 700m² réalisée par l’artiste américain Cleon Peterson, une oeuvre pensée comme « un symbole d’unité ».

Du premier étage de la tour Eiffel, à 57 mètres au-dessus du sol, la fresque apparaît dans son ensemble. Inspirée du Songe de Poliphile, un roman de la Renaissance, l’oeuvre met en scène les retrouvailles mouvementées de Polia et Poliphile. Au centre, un homme peint en noir et une femme en blanc s’embrassent dans une étreinte, entourés de danseurs noirs et blancs qui se tiennent par la main.

Une fresque géante
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« Dans le noir et le blanc, il y a l’idée de dualisme, l’homme et la femme, le bien et le mal, nous et les autres. On est toujours effrayés par les autres, ceux qui ont une couleur de peau différente, une race différente. A travers cette fresque, j’ai voulu exprimer l’unité et l’amour », explique Cleon Peterson, artiste urbain basé à Los Angeles.

« Il n’y a pas de meilleur lieu pour exprimer cette unité qu’à la Tour Eiffel, qui brasse des gens du monde entier », estime l’artiste, qui espère que les gens échangeront les uns avec les autres autour de cette fresque.

Une fresque géante
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« Ca fait plaisir de voir un message positif à la tour Eiffel », a réagi Eliana, une Argentine vivant à Londres, qui note qu’il y « très peu de monde et beaucoup de police ».

L’oeuvre, qui a nécessité 260 litres de peinture et le travail de dix peintres pendant 300 heures, sera visible jusqu’au 17 octobre.

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