Audi A5 cabriolet: fidèle à la toile

Déjà dévoilée en guise de cadeau de Noël 2008, l’Audi A5 Cabriolet est enfin là, avec une capote en toile qui présente bien des avantages.

Contrairement à la majorité des constructeurs proposant des toits en dur, la marque allemande continue de défendre l’option toile pour ses cabriolets. Ses avantages: une silhouette générale plus élancée, un volume de coffre plus important, la rapidité des opérations de capotage/décapotage et, enfin, un poids du véhicule mieux maîtrisé…

Avec les progrès réalisés, les inconvénients du système tendent également à disparaître. L’isolation, tant phonique que thermique, est assurée par des capotes de plus en plus techniques. De série, l’Audi A5 cabriolet est ainsi équipée d’une membrane molletonnée emprisonnée entre les deux couches apparentes. Moyennant supplément, il est également possible d’opter pour une capote acoustique munie d’un matériau insonorisant. Seul bémol finalement, la vulnérabilité face au vandalisme.

Esthétiquement, le cabriolet A5 conserve la ligne fluide du coupé dessiné par le designer Walter De Silva. Sur le plan pratique, même décapotée, grâce à l’encombrement réduit de sa toile souple, l’A5 cabriolet dispose d’un coffre de 320l. De loin la meilleure valeur du segment, d’autant qu’il est également possible de rabattre les sièges arrière.

Contrairement aux concurrentes qui exigent de rouler au pas, voire de s’arrêter complètement, l’A5 cabriolet accepte le décapotage jusqu’à 50km/h. La manoeuvre ne réclamant que 15 secondes. De quoi en profiter été comme hiver grâce au système de chauffage de nuque (optionnel).

Les passagers arrière apprécieront également l’inclinaison confortable des dossiers (souvent trop droits dans un cabriolet).

Renforcée pour compenser la disparition du toit, la caisse de l’A5 cabriolet affiche un surpoids conséquent par rapport au coupé. La conduite « dynamique » s’en ressent donc légèrement, même si l’efficacité et le plaisir distillé restent indéniables. Sur ce plan, on ne reprochera qu’une assistance de direction au rendu parfois hésitant.

Côté mécanique, Audi offre l’embarras du choix: essence, diesel, atmosphérique, turbo, deux ou quatre roues motrices, boîte manuelle ou automatique.

Jean-François Christiaens

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