Play it again, Justin Timberlake !

Justin Timberlake prête son image à la nouvelle fragrance de Givenchy. Interview.

Justin Timberlake additionne les talents. Aujourd’hui, il prête sa silhouette de pop star à Play, la nouvelle fragrance masculine de Givenchy. Rencontre avec un surdoué de la séduction.

A 27 ans, Justin Timberlake est l’un des chanteurs pop les plus adulés de la planète. Son dynamisme et son goût pour les nouveaux projets – chanteur, il est aussi compositeur, producteur, danseur et acteur… – semblent inextinguibles. Le voici aujourd’hui ambassadeur de Play, la toute nouvelle fragrance Homme de Givenchy.

Ce nouvel opus olfactif est proposé en deux versions : Play Eau de Toilette, avec de fraîches notes d’agrume, de bois d’Amyris, de vétiver et de patchouli, et Play Eau de Toilette Intense, plus sensuelle, et qui contient une base de fève tonka. Les flacons, eux, sont un clin d’oeil à l’iPod. Quant à la campagne de pub, elle a été shootée par Tom Munro : incarnant parfaitement le chic décontracté, la pop star prend la pose dans de superbes clichés en noir et blanc.

Comment la collaboration avec Givenchy s’est-elle déroulée ?
Justin Timberlake : Lorsque Givenchy m’a abordé en vue d’une collaboration, nous avons directement entamé la conversation de façon créative. Il m’a été demandé quel genre de parfum je préférais. Bien que je n’en aie plus porté depuis l’adolescence, j’ai toujours eu une petite préférence pour des notes d’agrumes et de bois… et c’est sur la base de mes choix que la fragrance a été conçue. J’ai également été impliqué dans le design du flacon. Le fait d’avoir contribué à tout le processus de conception m’a énormément inspiré, car je suis quelqu’un de très créatif et j’aime aider au développement des marques. Nous avons dû trouver une façon de fusionner nos modes de vie. Ce fut une très belle collaboration.

Quel Play préférez-vous ? L’original ou sa version Instense ?
La version Intense est destinée à contraster avec l’original. J’ai donné mon avis sur les tests qui m’ont envoyés par Givenchy… Je dois avouer que l’original est mon préféré, car il est léger et ne sent pas vraiment comme… (Il hésite) Je n’aime pas quand les gens sentent le parfum.

Porterez-vous aussi la version intense ?
Non, je préfère vraiment l’originale. Mais elle sera portée par d’autres… Givenchy a certainement créé quelque chose de bien ! (rires) Qu’en pensez-vous ?

Je choisirais la version Intense.
Oui, il est aussi plus féminin. On a fait un sondage aux Etats-Unis pour savoir quelle odeur portée par les femmes les hommes préfèrent. Apparemment, les parfums masculins l’emportent sur les fragrances féminines. Mais savez-vous quelles senteurs étaient au top ? Les odeurs de nourriture comme la vanille et le pamplemousse, qui se trouvent d’ailleurs dans le Play original.

Play est-il un parfum jeune ?
Je ne le décrirais pas en termes de jeune ou vieux. Je dirais plutôt qu’il est moderne, de notre époque.

Avez-vous également participé à l’élaboration des publicités ?
Oui, j’ai choisi le photographe. C’est quelqu’un que j’aime beaucoup. Le gens de Givenchy nous ont laissé beaucoup de liberté… mais ils étaient également présents, et in fine, ce sont eux qui ont sélectionné les photos.

D’où vous est venue l’inspiration pour les photos ?
De mon mode de vie : l’avion et le studio d’enregistrement sont deux endroits où je suis très régulièrement. C’est pourquoi LVMH – le groupe auquel Givenchy appartient – est si fort. Il vous offre un style de vie au lieu de dire : « achetez notre produit ! » Tout comme moi. Je ne veux pas imposer aux gens d’acheter mes chansons. Je leur propose simplement ce que je fais.

Les flacons ne ressemblent-ils pas un peu trop à un iPod ?
C’est justement ça l’idée. Je trouve que ce n’est pas un problème, au contraire. Les jeunes qui ont un iPod ou un iPhone vont trouver ça chouette aussi, et les autres ne s’en préoccuperont pas. Soit on aime le parfum soit on ne l’aime pas, tout simplement.

Pourriez-vous reverser tout l’argent que vous gagnez grâce à la pub à des oeuvres… Tout comme Keith Richards l’a fait suite à sa prestation pour Louis Vuitton ?
Oui, certainement.

Vous investissez-vous dans des oeuvres de charité ?
En octobre, j’organise un tournoi de golf au profit des hôpitaux pour enfants Shriners. Je sponsorise une petite fille qui n’a plus de jambes. Nous récolterons de l’argent afin qu’elle puisse remarcher avec de nouvelles jambes.

Certaines stars craignent qu’une collaboration avec une marque de cosmétiques ne leur confère une image gay…
(Il affiche un air étonné, presque vexé) Je ne pense pas que cela ait un rapport quelconque avec l’hétérosexualité ou l’homosexualité. Je ne sais pas qui a dit ça, mais cela me paraît stupide. Je ne sais même pas quoi répondre. Selon moi, la préférence sexuelle n’a rien à voir avec le fait d’être sexy ou pas.

Trouvez-vous Play sexy ?
Je n’ai pas porté de parfum pendant dix ans… Mais celui-ci, oui, je le porte.

Avant Play, quel est le parfum que vous avez porté ?
(Il réfléchit longuement) Je ne m’en souviens même pas. Lorsque j’étais très jeune, il m’arrivait de piquer le soin après-rasage de mon grand-père. C’était Brut de Fabergé. J’en portais alors que je ne devais même pas encore me raser ! (rires) Quand on veut ressembler à son père et son grand-père… Un jour, lorsque j’étais en troisième année, le père d’un ami nous a tous surpris dans la salle de bain en train de nous raser alors que nous n’avions pas un seul poil sur le visage. Je me demande encore pourquoi nous aimions tellement ça !

Maintenant vous y êtes obligé.
Oui… je dois d’ailleurs me raser pour le spectacle de ce soir !

Propos recueillis par Stefanie Van den Broeck

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