Bullying: Faut-il frapper un harceleur de 6 ans?

C’est la question qui divise aux USA. En cause: une prof qui a fait frapper un « bully », un garçon de 6 ans dans sa classe qui harcelait et attaquait les autres enfants.

L’affaire s’est déroulée au Texas, où une prof a autorisé sa classe à donner une tape à un élève de 6 ans accusé à plusieurs reprises d’avoir harcelé et frappé ses camarades. Une mesure extrême qui semble assez illogique: comment enseigner que la violence n’est pas une solution, via la même violence?

Mais une question mérité d’être posée: que faut-il faire face à la violence récidiviste des plus jeunes? Car oui, il ne faut pas se voiler la face, il y a même en maternelles des élèves plus violents que d’autres, qui s’en prennent à répétition à certains enfants. Des « bully » en anglais, un terme qui n’a pas vraiment d’équivalent en notre langue – harceleur? tyran, comme propose le dictionnaire?- mais qui est une réalité parfois quotidienne, ici dans nos écoles.

Stigmatiser un enfant si jeune est une sentence très dure. Mais le laisser faire en attendant que les autres élèves en fassent les frais est tout aussi injuste, surtout quand le problème dure depuis des années dans la même classe. Alors, où se situe la solution? Dans un éloignement? Un accompagnement psychologique pour les victimes? Un meilleur encadrement – mais dans ce cas, payé par qui?

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’au vu des commentaires laissés suite à un article, le sujet touche au coeur les parents qui craignent pour leurs enfants, ainsi que ceux qui ont peur de voir leur enfant écarté à la moindre bagarre. Un débat qui mérite qu’on s’y intéresse, car que l’on soit d’un côté comme de l’autre, 6 ans, c’est bien trop tôt pour savoir gérer la violence, encore moins au quotidien;

VS.

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