Le guide des meilleurs restaurants de Bruxelles

Nos 5 bonnes raisons de se ruer sur le Le guide des meilleurs restaurants de Bruxelles écrit par Michel Verlinden.

1. Parce que son esprit très Fooding® secoue le registre ultra classique des guides gastronomiques. Style alerte et aussi peu amidonné que les tables conseillées, insoumission aux décors qui se la ramènent, refus de l’arnaque sous cloche en argent, ce vade-mecum du gourmet sans cravate consacre la décontraction nouvelle qui s’est emparée du paysage culinaire bruxellois.

2. Parce qu’il emprunte les chemins de traverse sans tomber dans le bobo-snobisme irritant. Si les petites adresses genre label indé électrisent la partition, Michel Verlinden sait savourer les bons vieux tubes sans bouder son plaisir non coupable. En substance : apprécier un légume oublié estampillé bio ne vous exclut pas du club des thuriféraires du cervelas. Entre un Daan racé et un Adamo qui réchauffe, pourquoi choisir ?

3. Parce que si ses quelques accès de didactisme (traduction de chicon en francilien) dénotent une volonté de toucher les sujets de Sarkozy, ce guide devrait ouvrir les yeux et l’appétit des modestes Bruxellois qui pensent encore que l’ardoise est plus raffinée à l’autre bout du Thalys. Bref, le remède idéal pour soigner son humilité maladive en se pourléchant les doigts.

4. Parce qu’on y fait le tour du monde entre Ixelles et Anderlecht. De la Méditerranée à l’Ethiopie, du Japon à l’Amérique latine, Verlinden se la joue tour-opérateur sans frontières et souligne par le menu le zinnekisme 3.0. qui s’est emparé des assiettes avec panache, bien au-delà de la rue des pitas. Du coup, le temps où Bruxelles bruxellait nous semble bien faible en bouche.

5. Parce que c’est aussi pour ces raisons que Michel Verlinden sévit toutes les semaines dans les pages Eat-in et Servi Minute du Vif Weekend et éreinte ou étreint la petite planète food sur son blog Tendre et Saignant (www.levifweekend.be). Á ceux qui suspecteraient le copinage intensif ou le coup de pouce aveugle, détrompez-vous : on n’a jamais gobé ne fût-ce qu’une frite avec l’auteur. Et avouons qu’au vu des adresses où il a l’habitude de faire bombance on le regrette amèrement.

Baudouin Galler

Retrouvez le blog de Michel Verlinden Tendre et Saignant ICI

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