Le bao haut de gamme d’Yves Mattagne pour Art Club, son restaurant éphémère

© SDP
Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Cela fait un moment que le bao, de son vrai nom  » baozi  » ( » petit sac  » en mandarin), affole la scène food. Pourtant, en Chine, cette brioche cuite à la vapeur n’est rien d’autre qu’un grignotage emblématique des collations urbaines. Pourquoi une telle fortune ? Parce que de nombreux chefs, même étoilés, en ont perçu le potentiel.

A Paris, c’est Adeline Grattard qui en a livré la version la plus aboutie, tandis qu’à New York, c’est David Chang (Momofuku) qui l’a popularisé – son  » steamed bun pork belly  » a largement contribué à faire connaître ce Coréen aux quatre coins de la planète.

Tant de promesses gustatives ne pouvaient laisser Bruxelles de marbre. La preuve avec Yves Mattagne, qui a ouvert pour l’été un concept éphémère dans les Musées royaux des beaux-arts. En attente d’installer son célèbre Sea Grill à la Villa Lorraine, il signe un tendre bao (18 euros) révélant échine de porc croustillante cuite au robata, éclats de cacahuètes comme caramélisés et pickles de concombre, rehaussés de la célèbre sauce hoisin. Le résultat se tient quelque part entre David Chang – sa version consiste en une poitrine de porc avec concombre et cébettes – et le fameux  » gua bao  » taïwanais au porc laqué.

Art Club by Yves Mattagne, 3, place Royale, à 1000 Bruxelles. art-club.be

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content