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Gubi a notamment réédité le Pacha de Pierre Paulin - DR GUBI

Le monde du design pleure Gubi Olsen, fondateur de GUBI

Kathleen Wuyard-Jadot
Kathleen Wuyard-Jadot Journaliste & Coordinatrice web

Si son nom était peut-être moins célèbre que ceux de certains pairs auprès des néophytes, Gubi Olsen s’était à tout le moins fait un prénom, celui de son label homonyme, chéri des fans de design et autres mordus de déco. À l’âge de 76 ans, le Danois vient de succomber aux suites d’une maladie fulgurante.

Les chaises Beetle, qui contribuent au cadre confortable et feutré de nombre de restaurants branchés? GUBI. La réédition du fauteuil Pacha de Pierre Paulin, maintes fois copié mais jamais égalé? GUBI aussi. La table basse en travertin qui apparaît dans pléthore de reportages déco, la lampe Stemlite avec sa silhouette onirique façon champignon gracile ou encore le cordage immédiatement reconnaissable de l’assise MR01? On l’aura compris, encore et toujours GUBI.

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Depuis sa fondation en 1967 par Lisbeth et Gubi Olsen, l’entreprise familiale qui portait le surnom de son patriarche a su devenir un des plus importants éditeurs de design contemporain. Aujourd’hui dirigée par Jacob, fils du duo fondateur, la marque a franchi les frontières de la Scandinavie en s’autorisant des rééditions prestigieuses de designers venus des quatre coins de la planète, Pierre Paulin en tête.

Mais aussi les Italiens Gabriella Crespi et Joe Colombo, dont les collections Bohemian 72 et Basket ont eu l’honneur d’être remises au goût du jour, sans oublier Louis Weisdorf, dont la réédition des luminaires Multi-Lite est devenue une des gammes bestseller des Danois.

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Lesquels ont annoncé le décès soudain de Gubi Olsen, de son vrai (pré)nom Bjarke Gudmond Olsen, « après une brève maladie ». Dans un faire-part partagé sur l’Instagram de la marque, qui le qualifie d' »une des figures les plus importantes du design danois », son « esprit visionnaire, responsable de nombre de pièces iconiques du design postmoderne, à commencer par son canapé Grand Piano », est loué avec émotion.

« Il n’avait que 20 ans quand il a fondé GUBI avec son épouse Lisbeth, instillant dans l’entreprise le courage, la curiosité et la créativité qui la définissent encore aujourd’hui. Bien qu’il ait pris sa retraite il y a quelques années, il restait très présent au sein de la compagnie et était toujours le bienvenu à son QG « 

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Et d’assurer que « sa perte sera profondément ressentie par chacun d’entre nous ». Ainsi, nul doute, que par les aficionados de design, pour qui posséder une réédition signée GUBI est devenu un symbole de statut.

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