Pikaplant revient à plein pot

Mathieu Nguyen

Avec son nouveau Geo H2O, le fabricant d’écosphères étoffe sa gamme d’objets taillés pour les paresseux, amnésiques de l’arrosage et autres serial killers de verdure en pot.

Cela fait déjà quelques années que l’on aperçoit çà et là des Pikaplants, ces plantes sous écosphères, vivant en parfaite autonomie sans aucune intervention humaine ; un rêve pour tous ceux qui ont plus  » deux mains gauches  » que  » la main verte « . Plants de café, clusier, fittonia, chamaedorea et pas moins de trois variétés de calathea étaient ainsi proposés dans des jars, petites serres aux airs de bocaux retournés. Hélas, cette belle idée ne donnait pas toujours les résultats escomptés : les végétaux étaient régulièrement la proie de parasites et de maladies, la condensation embuait les parois de verre, bref, l’aspect visuel était parfois plombé par des petits tracas pratiques compliqués à éradiquer.

C’est sans doute ce qui a encouragé les co-fondateurs de l’entreprise, Joost Van Uden et Daniel Sutjahjo, à diversifier les produits et à en élaborer qui ne soient pas en vase clos. Après le jar, sont donc apparus One, un jardin vertical automatisé, et Tableau, un plateau muni d’un système d’auto-arrosage, des produits à l’entretien moins problématique, mais plus coûteux et plus volumineux, là où l’écosphère originale pouvait être acheté sur un coup de tête après avoir craqué en magasin. Tentant sans doute de concilier les deux tendances, Pikaplant lance Geo H2O, un pot en céramique muni d’un réservoir intégré qui, vous l’aurez compris, a été conçu pour prendre soin de son contenu sans vous ayez à lever le petit doigt.

Pikaplant revient à plein pot

Comment ça marche ? En  » copiant les cycles de l’eau dans le sol « , qui permet un apport équilibré et assure aux racines une croissance saine grâce à un processus de filtration : avant d’atteindre la couche arable, l’eau traverse d’abord une strate d’argile poreuse, permettant à la plante d’absorber exactement ce dont elle a besoin. Pour ne rien gâcher, les concepteurs de l’objet ont évité de recourir au nylon, contrairement à la plupart des autres pots à arrosage automatique, tant ce matériau hautement s’avère problématique au niveau de la production comme de la gestion des déchets. Toujours dans l’optique de minimiser tout impact négatif sur l’environnement, le pot est fabriqué à la main, en n’utilisant que des matériaux naturels, verre et céramique, selon une démarche cohérente et engagée que l’on ne manque pas de saluer. www.pikaplant.com

Pikaplant revient à plein pot
Pikaplant revient à plein pot

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content