Eric Reinhardt s’intéresse, en 5 mots, au sac à main de ces dames

© CATHERINE HA LIE/SDP

Le sac à main féminin a toujours fasciné ces messieurs. Eric Reinhardt y trempe sa plume pour découvrir ses dessous mystérieux.

Artisanat

Reinhardt affirme avoir peu d’imagination. Puisque ses écrits naissent d’une réalité, il est allé visiter les ateliers Dior à Scandicci, près de Florence. Un univers synonyme de savoir-faire et de petites mains anonymes. « J’avais une grand-mère couturière et un grand-père ouvrier, alors j’aime voir comment les choses se fabriquent. Faits main, ces sacs respectent les règles de l’art. »

La nouvelle souligne la sensualité des peaux et la chorégraphie d’une gestuelle parfaitement orchestrée.

Sac

Grand connaisseur de ces dames, l’auteur sait que leur sac à main n’est point anodin. « Cet univers en soi renferme leur vie intérieure… » Ah s’il pouvait « entrevoir ses profondeurs. Interdit toutefois de le fouiller, mais il nous donne des indices. »

Cet accessoire « définit la femme, reflète sa personnalité, son goût et ses affinités ». Lui estime les femmes qui choisissent sciemment le modèle qui s’accordera à leur silhouette.

Lady

Cette année, Gallimard s’associe à Dior pour un recueil de nouvelles autour du modèle mythique Lady Dior. Écrivains, essayistes masculins ou féminins se sont prêtés à l’exercice.

Parmi eux, Eric Reinhardt estime « qu’il y a un fétichisme pour ce sac, dont tant de femmes rêvent car elles veulent posséder un objet désirable ». Aussi imagine-t-il « Aya et Noriko », une mère et sa fille japonaises dans une boutique de la parisienne avenue Montaigne.

Paris

Une partie du récit se déroule dans l’un des quartiers chics de la Ville lumière. « Unique au monde, Paris reste l’un des berceaux de l’élégance, la beauté, la mode et les grands couturiers. Les maisons françaises ayant le vent en poupe, ce creuset continuera à rayonner. »

Elégance

Eric Reinhardt apprécie « les vêtements chers soucieux de la qualité, au sens noble du terme. Je porte les miens jusqu’à l’usure. »

La vraie « lady », pour lui, incarne l’élégance, « qui se veut le prolongement de sa vie intérieure. Celle-ci n’est pas liée à la mode ou à l’apparence, mais à celle qu’elle est vraiment. J’aime les femmes qui s’habillent de façon singulière, en s’inventant un style à elles. »

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