Le cadeau spontané

Anniversaire, Noël, Saint-Valentin… Pourquoi faut-il attendre une occasion spéciale pour offrir un cadeau ? Depuis que mon cher papa s’est retrouvé avec une brosse à… dents – la réalité est nettement moins glamour – en trois exemplaires, je n’ignore plus que le cadeau #waouwtudéchires peut rapidement se transformer en cadeau #mercifallaitpas.

Et si, pied-de-nez au quotidien, on jouait au non-anniversaire d’Alice aux Pays des Merveilles? Attention, je vous préviens, ce jeu est addictif. Parce qu’il procure de prime abord une pointe d’excitation, se sublime par une vague de joie partagée et laisse planer la douce sensation d’avoir le gêne Amélie Poulain.

Pour moi, le jeu a débuté devant une vitrine Swatch : repérage immédiat de celle qui rendrait mon homme heureux.  » Il vous faut un emballage ? « . Oh que oui ! En rentrant, je piétine d’impatience :  » J’ai un cadeau pour toi.  »  » Ah bon, pourquoi ?  »  » Parce que je t’aime.  » Nos regards se sourient. Le lendemain, un SMS égaye ma journée :  » J’adore ma montre ! Merci mon amour.  »

La semaine suivante, je joue à la marraine formidable : après une heure de piscine, je fais un détour par l’Atelier de Gepetto à Bruxelles avec Chiara, ma filleule de 6 ans et demi :  » Tu peux choisir le jouet… QUE TU VEUX !  » Deux secondes de timidité, et la voilà fouillant le magasin. Visa sur moi ? Check. La voilà qui revient. Elle me tend un petit kit de dessin oriental. Etonnée par sa modestie, je souligne qu’elle peut avoir N’IMPORTE quel jeu. Elle a compris, mais c’est bien celui-là qu’elle veut. Pas de merci, ni de bisou, mais un sourire nirvanesque qui les vaut dix fois. Et le soir, un SMS de sa maman qui confirme :  » Chiara est revenue avec des étoiles plein les yeux. Merci. Bise.  » Hier, ma mère découvrait une nouvelle écharpe… Addictif, je vous dis.

Valentine Van Gestel

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content