8 façons de voyager à la maison

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Voici quelques suggestions pour faire rimer confinement avec dépaysement. A tester d’emblée, puis à garder en tête : même en temps normal, on n’est jamais à l’abri d’une soudaine envie d’évasion.

1. En triant ses photos de vacances

Oui, voyager parmi ses souvenirs, ça fait du bien. Et, non, créer un album n’a rien de ringard : le nombre d’outils en ligne et d’applis pour faciliter la tâche démontrent un vrai  » revival « . Cheerz, notamment, décline les photos en formats Polaroid ou Photomaton (entre autres) et permet de les imprimer sur un authentique papier argentique à l’ancienne. MyAtlas, lui, nous aide à façonner des carnets de voyage avec images et textes, que l’on peut à la fois imprimer et/ou partager avec une communauté de baroudeurs online. Bien sûr, les esprits créatifs opteront pour le carnet plus élaboré, minutieusement bricolé et scrapé de leurs mains : pour cela, Pinterest et blogs à gogo débordent d’idées.

2. En s’évadant virtuellement

D’abord, on va se  » promener  » dans les musées virtuels actuellement en libre accès : le Getty de Los Angeles, l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, le MoMa de New York ou même le Vatican de Rome. Ensuite, on file se rincer l’oeil sur le site Web de 360 cities, où des photographes régalent de milliers d’images panoramiques capturées dans le monde entier. Enfin, on se laisse emporter par les suggestions d’Ascape, qui répertorie le top du top en matière de vidéos d’évasion à 360° : survol du Grand Canyon américain ou de la Cappadoce turque, visite du temple cambodgien d’Angkor Wat, plongée au coeur du delta de l’Okavango, découverte des îles Samoa… L’expression  » comme si on y était  » prend là tout son sens.

3. En apprenant une langue

Il fait beau et il fait calme. Alors on s’installe sur sa terrasse ou dans un bureau avec vue sur l’extérieur. Et on apprend tranquillement une langue qui nous servira lors de nos prochains voyages. Quelques profs de référence qui existent aussi en appli ? Babel, Duolingo ou – notre préféré – Mosalingua qui mise sur un apprentissage personnalisé et nous demande notamment si on est là pour mieux comprendre nos séries en V.O., passer un examen ou voyager. Réponse C.

4. En s’amusant en famille

Pour un tour du monde depuis sa maison, Google Earth reste le champion ultime, puisqu’il permet de visiter 98 % des surfaces habitées de la Terre. Pour parcourir celle-ci en mode fun, on va en bas de la page d’accueil pour se mettre en quête d’une voleuse insaisissable via la mission  » Where is Carmen Sandiego ?  » Ailleurs sur le Net, on fait une pause sur le site Jeux Géographiques, où il s’agit de retrouver des lieux en les punaisant sur une carte du globe : plus on est proche, plus on gagne de points. Même genre de challenge sur Seterra, où patientent plus de 200 jeux et exercices qui traversent les cinq continents… et les cinq océans.

5. En s’abreuvant de musique et de podcasts

Pendant nos activités  » ménage « , on se laisse emporter par les playlists concoctées (via Spotify ou Deezer) par des fournisseurs officiels de détente, comme Le Routard ou l’agence de voyage Evaneos. Puis surtout, on adhère enfin aux podcasts. Ceux qui parlent d’ailleurs se comptent par dizaines, mais voici des valeurs sûres : Les Baladeurs (récits d’aventures en pleine nature), Radio Voyageurs (bons plans, débats et tendances) ou Bourlinguez (récits de voyages autour du globe).

6. En regardant des films et documentaires

Allongé dans le canapé, on s’en va au Kenya avec Out of Africa, à Tokyo avec Lost in Translation, à Paris avec Amélie Poulain, et on s’offre un long road trip Italie/Inde/Bali avec Mange, prie, aime. Puis on part vers des contrées plus inattendues. Au Rajasthan, fantastiquement filmé par Wes Anderson dans le truculent A bord du Darjeeling Limited. Mais aussi en Alaska, destination finale du chef-d’oeuvre de Sean Penn, Into The Wild, qui pose cette question plus actuelle que jamais : le bonheur n’est-il réel que s’il est partagé ? Les abonnés Netflix, eux, se ruent sur l’époustouflant documentaire Mountain qui escalade les plus hauts sommets du globe, ou sur les trois saisons de Terre en Lumière, condensé fascinant de rencontres culturelles, animales ou humaines.

7. En faisant des découvertes culinaires

On feuillette (enfin) ces livres de recettes qu’on ne s’est jamais pris la peine d’ouvrir, où dorment des saveurs méditerranéennes, asiatiques ou  » pour tous les goûts  » qui emmènent les papilles vers d’autres horizons. Sinon, au rayon des nouveautés, on note : La cuisine libanaise (éditions Solar), Super pâtisseries du monde (Mango) ou l’ambitieux 999+1 aventures bières qui visite les brasseries, pubs ou musées houblonnés de toute la planète. Et puis, dans La Terre est une Marmite, la poétesse Ryoko Sekiguchi s’interroge… à sa manière sur la cuisine : quelle est la couleur des aliments qui vous attirent le plus ? Ou encore : pourrait-on manger les nuages ?

8. En établissant une  » to-do list  »

On l’avait déjà dans un coin de notre tête, cette liste des destinations où l’on veut absolument se rendre un jour. Mais là, on prend le temps de l’écrire sur papier, en la peaufinant avec la personne qui partage notre vie et/ou avec les enfants. Puis on se fixe un objectif : d’ici la fin de cette année, on réserve pour au moins l’une d’entre elles.

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