Marie Warnant

© SEBASTIEN ALOUF

En ces temps singuliers, une personnalité nous confie ses manières de vivre ce déconfinement progressif. Cette semaine, la chanteuse et musicienne Marie Warnant, qui prépare son quatrième album solo, Amour sans fin.

Une bonne/mauvaise habitude de confinement que vous comptez conserver ?

La consommation locale. Depuis trois mois, j’ai consommé uniquement du belge. J’ai rejoint la communauté de La ruche qui dit oui, un circuit court qui permet le contact direct avec les producteurs, évite les emballages et les supermarchés. Et j’ai aussi plongé dans la culture bien de chez nous, la poésie surtout. J’ai découvert Edgar Kosma qui, depuis, m’a demandé de mettre en musique son recueil de poésie.

Un artiste que vous écoutez en ce moment ?

Gaël Faye, j’avais son vinyle à la maison, Pili Pili sur un croissant au beurre. J’ai lu son livre Petit pays, coup de coeur total.

Une jolie balade à programmer illico ?

Le parc du Moeraske à Evere. Il est particulier, entre ville et nature. Il longe le canal – à gauche, les trains et les lignes à haute tension ; et puis on entre dans le bois.

Un vêtement de déconfinement ?

Des talons parce que j’ai vécu le confinement pieds nus !

Une galerie à (re)découvrir ?

La A. galerie, rue du Page, à Bruxelles. Je vais y exposer tout le mois d’août des dessins issus de mes carnets. J’y jouerai également deux ou trois titres, une fois par semaine, à une heure précise – genre 18 h 18 -, en vitrine.

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