chalets-hôtels, maisons d’hôte, résidences à louer… ces refuges encore secrets allient charme, confort et authenticité. pour des séjours de sports d’hiver magiques.

Megève (1 113 mètres d’altitude), tél. : +33 4 50 21 01 01. A partir de 550 euros

la nuit en chambre double. Espace Mont-Blanc : 300 kilomètres de pistes.

Villarodin-Bourget (1 200 mètres d’altitude), tél. : +33 4 79 20 49 32. Internet : www.che-catrine.com. 79 euros la nuit en chambre double. Proximité de la Norma

(2 kilomètres) : 60 kilomètres de pistes. Accès à Val-Thorens par la montagne :

8 kilomètres.

Samoëns village (700 mètres d’altitude), relié

à la station (1 600 mètres) par télécabine, tél. : +33 4 50 34 10 29. Location en hiver : à partir

de 2 080 euros la semaine, pour 14 personnes. Domaine du Grand Massif : 265 kilomètres

de pistes.

La Clusaz (1 100 mètres d’altitude),

tél. : +33 4 50 02 63 28. Internet : www.chaletalpage.com. A partir de 85 euros par jour et par personne. Domaine de

La Clusaz : 132 kilomètres de pistes.

Vallée du Bouchet, Le Grand-Bornand (1 000 mètres d’altitude), tél. : +33 4 50 02 28 50. A partir de 110 euros

la nuit pour deux personnes ou 90 euros par jour et par personne en demi-pension. Domaine du Grand-Bornand : 90 kilomètres de pistes.

Col de la Croix Fry (1 470 mètres d’altitude), Manigod, tél. : +33 4 50 44 90 16. A partir de 126 euros par jour la chambre en demi-pension et de 165 euros la suite en demi-pension. Relié au domaine de La Clusaz : 132 kilomètres de pistes.

Saint-Martin-de-Belleville (1 400 mètres d’altitude), tél. : +33 4 79 00 88 00. Internet : www.hotel-stmartin.com. A partir de 90 euros la chambre, par jour et par personne, en demi-pension. Domaine des Trois Vallées : 630 kilomètres de pistes.

Tignes (2 100 mètres d’altitude),

tél. : +33 4 50 09 51 06. A partir de 55 euros par nuit et par personne. Espace Killy :

300 kilomètres de pistes.

Saint-Martin-de-Belleville (1 400 mètres d’altitude), tél. : +33 4 79 08 96 77. A partir de 93 euros par jour et par personne. Pas de formule demi-pension. Domaine des Trois Vallées : 630 kilomètres de pistes.

Val-Thorens (2 300 mètres d’altitude), tél. : +33 4 79 00 20 51. A partir de 170 euros par nuit en demi-pension (gratuit pour les enfants de moins de 9 ans). Domaine des Trois Vallées : 630 kilomètres de pistes.

Morzine (1 100 mètres d’altitude), tél. : +33 4 50 79 25 18. A partir de 101 euros

la nuit en chambre double. Domaine des Portes-du-Soleil : 623 kilomètres de pistes.

Avoriaz (1 800 mètres d’altitude), tél. : +33 4 94 97 91 91. A partir de 115 euros

par personne et par jour en demi-pension. Domaine des Portes-du-Soleil :

623 kilomètres de pistes.

Les Gets (1 200 mètres d’altitude), tél. : +33 4 50 75 36 79. A partir de 220 euros

(la semaine) par personne. Domaine des Portes-du-Soleil : 623 kilomètres de pistes.

Bramans (1 250 mètres d’altitude), tél. : +33 4 79 05 06 83. A partir de 265 euros

(la semaine) par personne. Domaine skiable de 40 kilomètres de pistes.

Sainte-Foy-Tarentaise (1 550 mètres d’altitude), tél. : +33 4 79 06 97 52. A partir de 150 euros par nuit et 900 euros la semaine en haute saison. Domaine skiable

de 25 kilomètres de pistes.

Hauteluce (1 150 mètres d’altitude), tél. : +33 4 79 38 18 18. A partir de 92,50 euros (la chambre double) par nuit et par personne, en haute saison. Domaine

skiable du Val-Joli : 50 kilomètres de pistes.

Autrans (1 080 mètres),

tél. : +33 4 76 95 36 64. 40 euros par personne et par nuit. Domaine

de 180 kilomètres de pistes de fond.

L’Alpe-d’Huez (1 850 mètres d’altitude),

tél. : +33 4 76 11 44 38. A partir de 150 euros (la chambre) par nuit, en haute saison. Domaine de 230 kilomètres de pistes.

La Ferrière (900 mètres d’altitude pour le village, 1 100 mètres pour l’auberge), tél. : +33 4 76 45 03 10. A partir de 65 euros la nuit pour deux personnes. Proche de la station des Sept-Laux et de ses 100 kilomètres

de pistes de ski alpin.

Saint-Christophe-sur-Guiers (800 mètres d’altitude), tél. : +33 4 76 66 81 66. 1 070 euros la semaine en haute saison et 280 euros

le week-end. Proche des 60 kilomètres

de pistes du domaine de Saint-Pierre-de-Chartreuse.

Morzine (1 100 mètres d’altitude), tél. : +33 4 50 74 75 21. Location à partir de 457 euros la semaine. Domaine des Portes-du-Soleil : 623 kilomètres de pistes.

pyrénées

Asque (1 450 mètres d’altitude),

tél. : +33 5 62 39 19 26. 286 euros

pour 3 jours et 2 nuits en demi-pension, skis, remontées et remise en forme au centre Balnéa inclus. A une demi-heure

de Superbagnères.

Viscos, tél. : +33 5 62 92 91 13. A partir de 88 euros pour 3 jours et 2 nuits. Luz-Ardiden à 12 kilomètres et 60 kilomètres de pistes.

Rebouc, tél. : +33 5 62 98 70 51 ou +33 6 07 84 21 35. 36 euros la nuit en pension, 26 euros pour les moins de 12 ans. Proche de la station de Saint-Lary (1 700 mètres d’altitude) et de ses 100 kilomètres de pistes.

Saint-Paul-d’Oueil (630 mètres),

tél. : +33 5 61 79 81 63.

64 euros la nuit pour deux.

54 kilomètres de pistes

à Superbagnères.

Jadis les bronzés faisaient du ski : appartement de 18 mètres carrés pour six adultes (les enfants dormaient dans la baignoire), verres à moutarde et photos de blaireaux épinglées sur le crépi du mur pour toute déco. Aujourd’hui, les amateurs d’or blanc vont passer quelques jours à Megève, Samoëns ou La Clusaz, des villages soigneusement choisis pour leur charme et la qualité de leurs hébergements.  » Les vacances d’hiver ne se résument plus à des virées sur les pistes, explique Stéphane Lerendu, directeur de l’Office du tourisme d’Avoriaz. Les vacanciers ont envie de se sentir vraiment à la montagne avec toute l’ambiance, la décoration, l’esthétique qui va de pair. Il faut que la semaine passée soit magique, en rupture totale avec les rythmes urbains. Plus question donc de se trouver entassés dans un studio mal meublé !  » L’exemple de la station haute-savoyarde est emblématique des évolutions des sports d’hiver : un parc d’appartements standard massivement construits dans les années 1970 qui ne correspond plus à la  » montée en standing  » réclamée par les vacanciers. Aujourd’hui,  » Pierre et vacances « , propriétaire de la plus grande partie des résidences,  » casse  » l’intérieur des bâtiments et installe, là où, jadis, se glissaient quatre petits studios, deux appartements seulement. Les espaces vitaux sont multipliés par deux, la décoration s’affine. Les hôtels font assaut de services nouveaux (piscines, spas, clubs enfants, cours de cuisine…) et des maisons d’hôte, petites structures familiales, jusqu’ici très rares en montagne, fleurissent. Des grands classiques qui  » rafraîchissent  » leur décoration, des nouveaux hôtels de luxe ou de charme, des maisons d’hôte encore secrètes, des appartements vraiment montagnards, Weekend Le Vif/L’Express vous propose 35 adresses inédites, au pied des pistes. A réserver tout schuss.

La Ferme de mon père à Megève

Séjourner dans un hôtel de luxe tout en voisinant avec les poules et les cochons, tel est l’esprit du dernier établissement de Marc Veyrat, installé dans la station huppée de Megève.

Après avoir passé l’été en son Auberge de l’Eridan, au bord du lac d’Annecy, le célèbre chef auréolé en 2003 d’un 20/20 au Gault-Millau û une première û établit ses quartiers d’hiver dans la superbe Ferme de mon père, véritable hommage à son enfance passée dans la maison familiale de Manigod. Ici, ni strass ni paillettes, mais une grande bâtisse en bois massif construite selon les plans dessinés par Marc Veyrat lui-même et ressuscitant l’univers paysan dans toute son authenticité. Les objets traditionnels û poteries, faisselles, moules, bonbonnes, cloches, pressoir et coffre à grains… û collectionnés avec amour depuis près de quinze ans, sont répartis çà et là dans le grand chalet. Les pièces traditionnelles des maisons savoyardes revivent : on y découvre notamment grenier, scierie, laiterie, poulailler, porcherie, écurie, saloir, mais aussi four à pain et cave à reblochon, toujours en activité grâce au travail passionné du maître des lieux et de son équipe û 70 personnes au total. Dans cette atmosphère hors du temps, les hôtes savourent les mets, sublimés par les herbes sauvages du cuisinier chapeauté, tout en observant les vaches brouter à travers la baie vitrée séparant l’étable de la salle à manger. Plus étonnant encore : le sol transparent de la salle à manger laisse entrevoir, au rez-de-chaussée, tous les autres animaux…  » Au fond, la Ferme de mon père, c’est la mémoire du pays « , confie l’enfant de Manigod. C’est aussi une alliance savante entre la création culinaire contemporaine et le musée d’art populaire régional.

Côté décoration, les dix chambres et les deux suites de l’établissement détournent, avec humour et brio, l’incontournable style chalet. Aux boiseries à la Heidi, Christina Egal û Madame Veyrat û a préféré les couleurs de la péninsule Ibérique, son pays natal. Les tissus aux tons chatoyants û jaune, bleu, vert ou blanc û et les azulejos de Barcelone viennent illuminer les bois bruts de la région, tout comme les plafonds aromatiques composés de cacahouètes, de céréales, de légumes secs, de feuilles, de fruits et de fleurs séchés. De quoi faire de beaux rêves avant d’aller déguster, au petit matin, les £ufs brouillés aux truffes, les jus de fruits frais et les cakes maison concoctés pour le petit déjeuner.

Ché Catrine à Villarodin-Bourget

Catherine et Christian Finas, tous deux moniteurs de ski, nourrissaient depuis toujours le projet d’ouvrir une auberge. Le rêve se réalise enfin, en 1998, lorsqu’ils dénichent à Villarodin, en haute Maurienne, la plus vieille ferme du village (1524). Entièrement rénovée, elle vous accueille aujourd’hui entre ses murs de pierre, ses toits de lauses et ses vieux planchers en mélèze. Catherine concocte des petits plats avec les légumes du potager et les bons produits de la région. Son mari prépare le pain, dans le four à bois traditionnel de la maison. Dès cet hiver, la maison d’hôte û qui compte trois chambres et trois suites û s’enrichira d’un spa décoré de mosaïque en faïence, puis, au printemps, d’une grande verrière.

La Maison de Fifine à Samoëns

Lorsque Liliane et Jean-Yves Bellenger rachètent, en 1996, cette ferme du xvie siècle, tout est à reconstruire. Le couple relève le défi et transforme, en moins d’un an, la vieille bâtisse en une superbe maison d’hôte. Tommettes pour les sols, meubles anciens, escaliers de meunier dans le salon et grandes mezzanines pour les chambres (six au total). En décembre, les propriétaires ont ouvert la Table de Fifine, un nouvel établissement avec restaurant gastronomique, jacuzzi, piscine intérieure et centre de remise en forme. Histoire de récupérer après une bonne journée de ski.

L’Alpage de tante Pauline à La Clusaz

Située au c£ur du massif des Aravis, cette ferme, restaurée il y a trois ans, ne cesse de s’embellir. Après avoir décoré  » à la savoyarde  » les neuf chambres de cet hôtel trois étoiles, les propriétaires viennent d’aménager le joli mazot au fond du jardin. Idéal pour les amateurs d’intimité.

Le Chalet des Troncs au Grand-Bornand

Au bout de la route escarpée qui grimpe de Thônes jusqu’au massif des Aravis, il y a le petit village du Grand-Bornand. Derrière l’ultime maison du bourg se cache un chemin qui serpente au milieu de la forêt blanche. Au bout du chemin, au fond de la vallée du Bouchet, se niche un chalet. Et après, plus rien. La montagne immaculée. Bienvenue aux Troncs, une ferme d’alpage construite au xviiie siècle autour d’une source qui glisse, inlassablement, dans le silence, son chuchotis glacé. Lorsque, dans les années 1990, Christine et Jean-François Charbonnier quittent la ville, c’est pour assouvir leur rêve de montagne,  » de nature préservée et d’une certaine sauvagerie « , avoue Christine. En matière de sauvagerie, le jeune couple qui rachète le chalet d’estive à des agriculteurs n’a pas été déçu :  » C’est une ferme du xviiie siècle  » dans son jus  » : terre battue, pas de chauffage et l’eau gelée de la source pour se laver.  » Les deux passionnés rénovent peu à peu le chalet avec le plus grand respect des techniques ancestrales. Dans le salon pelotonné autour de sa cheminée, Christine propose aux vacanciers de découvrir les spécialités locales. Il y a deux ans, le couple décide d’ouvrir sa ferme à des hôtes et aménage le mazot (Le Grenier) ainsi que l’ancienne écurie (L’Etrable). Deux chambres seulement, certes, mais quelles chambres ! Dans la première, on a gardé les pierres apparentes et le bois patiné qui prend, caressé par un beau jeu de lumière, des douceurs de vieux velours. L’immense lit est coiffé d’un ciel de fer forgé piqué de petites feuilles de gaze et habillé de chauds tissus blanc d’ivoire.

Afin de ne pas briser les volumes originaux, les salles de bains, avec leur baignoire d’angle et leurs vasques en verre dépoli posées sur du vieux bois, ouvrent sur les chambres. L’Etrable se pare de riches tissus Pierre Frey et de coffres ou tables du xviiie siècle savoyard. Cette saison, le chalet des Troncs n’ouvrira pas son restaurant, mais Christine continuera de concocter, uniquement pour ses hôtes, les plats traditionnels qu’ils désirent découvrir. Du sur-mesure.

ChAlets-hôtel de la Croix Fry à Manigod

Que de temps et de moments de bonheur partagés près de l’âtre depuis que Mémé Keravi décida de transformer le cossu chalet familial en auberge ! C’était en 1939, et l’arrière-arrière-grand-mère de la délicieuse Isabelle qui tient aujourd’hui la maison mitonnait alors omelettes aux chanterelles et tartes aux myrtilles pour les rares touristes en quête de bon air qui s’aventuraient jusqu’à Manigod. Les soirs de mauvais temps, elle logeait les dîneurs dans l’une des chambres, sous le toit. Soixante-cinq ans plus tard, cette générosité perdure et reste la signature du chalet de la Croix Fry. A l’extérieur se mélangent, en une belle composition hivernale, des branches de sapin et des guirlandes lumineuses. La lourde porte de bois passée, Isabelle vous accueille en famille ; elle vous installe devant la cheminée, prend des nouvelles du petit dernier, propose gentiment un verre pour se réchauffer… Mais, avec le temps, la tribu des amis de la Croix Fry s’est agrandie et l’hôtel affiche souvent complet en haute saison. Cet hiver, par bonheur, une suite s’ajoute aux dix chambres existantes. Très vaste et en duplex, elle interprète avec talent les classiques savoyards : bois patiné réchauffé par des peaux laineuses et des plaids douillets, mobilier soigneusement chiné, couettes fleuries et édredons joufflus à souhait.

Le Saint-Martin à Saint-Martin-de-Belleville

Peut-être ne connaissez-vous pas Saint-Martin-de-Belleville. Niché en contrebas de la route qui grimpe aux Ménuires et à Val-Thorens, le petit hameau de montagne a longtemps vécu caché pour rester heureux. Aux stations géantes, les bâtiments immenses et les hectares de parking ; au village les vieux chalets de pierre et de lause, les balcons de bois naïvement sculptés, les champs de neige vierge. Depuis l’an dernier, Saint-Martin s’est équipé d’une télécabine qui relie en huit minutes le bourg aux pistes des Ménuires et au domaine des Trois Vallées. Peu de lits à Saint-Martin, sinon les quelques chambres de l’historique Bouitte et l’hôtel le Saint-Martin. Construit il y a cinq ans sous l’égide d’un architecte du village, ce dernier a conservé la silhouette ventrue, les lauses, la zinguerie de cuivre, les bardages de mélèze propres aux chalets de la vallée de Belleville. A l’intérieur, Gilberte Olive, la décoratrice et gérante, a réussi à se distancier du folklore montagnard tout en gardant chaleur et convivialité : chambres aux couleurs vert sapin ou rouge profond, confortables moquettes de laine colorée, mezzanines comme des cabanes dans les arbres, baies vitrées suspendues sur les pistes, fauteuils clubs réchauffés par de confortables plaids. La demeure est élégante et cosy, mais sans préciosité.

L’écrin du Val-Claret à Tignes

Ouvert depuis décembre, cet hôtel s’inspire des refuges de montagne. A l’intérieur, les murs lambrissés et les tables en tronc d’arbre brut assurent la couleur locale. Côté confort, les chambres sont équipées de prises Internet, et l’hôtel possède un immense centre aqua-tonic, spa et salle de gym.

La Bouitte à Saint-Martin-de-Belleville

Dans son restaurant La Bouitte, René Meilleur, célèbre, depuis plus de vingt ans, la cuisine savoyarde. Une persévérance qui se joue des modes et qui a été récompensée, l’an passé, par l’attribution d’un macaron Michelin. Désormais, les heureux convives des pantagruéliques dîners bellevillois peuvent s’inviter à passer la nuit dans une des cinq chambres que recèle le chalet. Charpente apparente, murs de sapin, échelle de ferme qui grimpe à la mezzanine ; la décoration 100 % savoyarde privilégie les beaux volumes et la chaleur des matériaux.

L’Oxalys à Val-Thorens

Le dernier-né des chalets-hôtels de luxe alpins porte le nom d’une petite fleur montagnarde d’un blanc éclatant. L’Oxalys, qui a ouvert à Val-Thorens il y a un peu plus d’un an, attire, à l’image de son emblème, la lumière des cimes : bow-windows monumentaux offrant, plein cadre, le spectacle du glacier de Péclet, surfaces de verre dépoli, vitraux en transparence… Même le salon cosy, traditionnellement niché près de la cheminée, ouvre, à travers une paroi de Plexiglas, sur la belle piscine couverte et le spa. L’ameublement joue le mélange des brillants et des mats, marie fer forgé et cuir, surfaces métalliques  » vieillies  » et poutres apparentes, enduits patinés et planchers en vieux chêne. Les grandes suites (de 45 à 90 m2) offrent les prestations d’un appartement confortable ; feu ouvert généreusement ravitaillé en bûches, cuisine américaine et chambres en duplex, télévision, magnétoscope et chaîne hi-fi. L’autre point fort de l’Oxalys demeure le restaurant au décor très contemporain où officie Jean Sulpice, ancien second de Marc Veyrat, qui mitonne à l’envi un velouté de petits pois et milk-shake de lard fumé, des ris de veau au jus parfumé au café torréfié ou encore des sorbets à l’alisier ou au sapin… Et, pour ceux qui rêvent de simplicité, de roboratives soirées raclette ou fondue sont organisées, à la demande, dans les suites.

Chalet Philibert à Morzine

Ce chalet, construit dans les années 1950 et rénové, allie bois, ardoise, pierre, chaux et cheminées massives. Outre la vingtaine de chambres habillées de lin et meublées de lits en fer forgé, l’hôtel accueille l’une des plus grandes tables de la région, avec aux fourneaux Olivier Charlet, ancien du Negresco, à Nice.

Les Dromonts à Avoriaz

 » La première fois que j’ai vu les Dromonts, je me suis demandé ce qu’était ce bâtiment tarabiscoté. Aujourd’hui, c’est simple, je suis amoureux de mon hôtel.  » Christophe Leroy, nouveau propriétaire des Dromonts, à Avoriaz, n’est pas le premier à s’être senti décontenancé face à cette immense pomme de pin de 25 mètres posée sur un champ de neige, avant d’être finalement séduit. Il faut avouer qu’en 2000, lorsque le talentueux chef des Moulins de Ramatuelle, à Saint-Tropez, découvre l’établissement dessiné par Jacques Labro en 1966, les Dromonts avaient bien vieilli et, au fil des ans et des gérants, perdu de leur lustre… Le bâtiment sera donc entièrement désossé, les tavaillons de cèdre rouge qui habillent la structure seront remplacés, les murs des chambres abattus pour définir de nouveaux volumes… 3 millions d’euros de travaux seront nécessaires à la renaissance de l’hôtel, qui, à l’occasion du Festival du film fantastique, accueillit, jadis, Spielberg ou De Niro.  » J’ai voulu garder le côté très 1970, un peu kitsch, avec sa grande cheminée centrale, les tours de fenêtre en cuivre, les couleurs amande et pourpres. Cet hôtel est atypique, il devait le rester « , s’enthousiasme le nouveau maître de céans. Les quelques concessions à la décoration montagnarde sont travaillées avec imagination, comme ces tables en bois et ardoise, polies jusqu’à ne présenter qu’une surface épurée, parfaitement lisse et mate, très design. Les 31 chambres et suites se parent de couleurs sobres û tissus ivoire et chocolat, luxueux plaids marron glacé ou grèges û soulignées par de chatoyants dessus-de-lit pourpres ou bleu profond. Voilà l’hôtel joliment habillé, restait à l’habiter. Et Christophe Leroy, le démiurge des plus belles fêtes tropéziennes, n’a pas son pareil pour transformer le quotidien en petits moments de bonheur.  » Tous les après-midi, j’ai instauré le rituel des gaufres et du chocolat chaud, que je mitonne avec les enfants et qui se savourent en famille.  » Leçons de cuisine où l’on pare la dinde au marron, prépare la soupe du bûcheron ou le lard croustillant ; pique-niques gourmands sur les pistes ; dégustation de vins de Savoie ou de fromages locaux ; concours de luge ou de bonhomme de neige : chaque jour recèle, dans son écrin de neige, un petit plaisir, un rendez-vous délicieux pour les parents et les enfants. Le soir, le restaurant gastronomique dépoussière avec talent le sempiternel menu des montagnes, avec un lavaret en feuille de sapin ou un pot-au-feu de perdreaux. Le rêve de Christophe Leroy était de  » redonner une âme aux Dromonts « . Mission réussie.

Et aussi…ALPES La Ferme de montagne aux Gets

Entre la petite station des Gets et la famille Konigs-Berger, c’est une véritable histoire d’amour ! Premiers émois sur les pistes de ski, en 1997, qu’ils découvrent lors de vacances. Coup de foudre au sommet, quelques années plus tard, pour ce chalet du xvie siècle en bien mauvais état, que le couple londonien décide de transformer en gîte. Derechef, Suzanne abandonne le dessin. Henri, l’architecture. Depuis son ouverture, en 2001, la maison d’hôte conquiert un public exigeant en alliant services pratiques (nounou et guide découverte à domicile), charme (huit jolies chambres aux noms d’écrivains célèbres) et confort, avec sauna, jacuzzi extérieur et centre de soins. Sans oublier la gastronomie, avec les petits plats contemporains du chef anglais, Marc Ramsay.

Chalet Lavis-Trafford à Bramans

Séjourner, en hiver, dans cette vieille maison de famille, située à proximité du parc national de la Vanoise, relève de l’expédition. Au départ de Planay, les hôtes empruntent, tout d’abord, une navette communale jusqu’à la chapelle de la Délivrance, puis skient trois quarts d’heure avant d’accéder à cet établissement tout confort. Les bagages, eux, sont récupérés à motoneige par le propriétaire, François de Grolée. Une fois installé, on peut jouir de paysages de toute beauté. Une immersion totale au c£ur de la nature : fleurs sauvages, biches, cerfs, chamois et chevreuils.

Villa Baptieu à Sainte-Foy-Tarentaise

Inaugurée l’hiver dernier et située à mi-chemin entre Les Arcs, Tignes et Val-d’Isère, cette maison d’hôte de charme regarde du côté de la Méditerranée. La décoration des cinq chambres se décline en bleu, vert, jaune, chocolat et ocre, les couleurs des vasques des salles de bains que le propriétaire a rapportées de ses voyages en Espagne. Quant à la cuisine, elle oscille entre spécialités locales et plats exotiques, tels que tajines et compotes d’oignons à la cannelle.

La ferme du Chozal à Hauteluce

Installée au pied des pistes dans le hameau de Hauteluce, dans la vallée du Beaufortain, cette vieille ferme centenaire tout juste rénovée vient d’ouvrir ses portes. Les propriétaires, Anne-Christine et Frédéric Boulanger, ont ajouté aux pierres et bois traditionnels une touche contemporaine grâce à des couleurs chatoyantes, des luminaires originaux et des sanitaires signés Starck.

Entre chiens et loups à Autrans

Installée au c£ur du Vercors, la jolie maison nordique de Florence et Bernard Dumoulin fut l’une des premières à démocratiser, à la fin des années 1980, la randonnée avec des attelages de chiens de traîneau. Il y a trois ans, le couple a aménagé quatre belles chambres d’hôte entièrement chauffées au bois, où se retrouvent amateurs de ski de fond, passionnés de mushing û conduite d’attelage û et contemplatifs.

Le Printemps de Juliette à l’Alpe-d’Huez

A 68 ans, Juliette Collomb reste toujours aussi énergique et vient d’ouvrir, à deux pas des pistes et face au célèbre pic de Meije, un chalet-hôtel (quatre chambres et quatre suites) aux façades de bois clair, aux grandes baies vitrées et aux balcons arrondis. A l’heure du dîner, la maîtresse de maison s’installe aux fourneaux. Parmi ses spécialités : fricassée de poulet façon grand-mère, chocolat chaud mijoté dans de vieilles casseroles et crêpes  » à gogo  » tout au long de la journée. Comme à la maison. Les soucis d’intendance en moins.

Auberge Nemoz à La Ferrière

Elle est bien loin l’époque où cette vieille grange abandonnée de la vallée du haut Bréda, rachetée en 1980 par Françoise et Bertrand Jolais, ne possédait ni eau ni électricité. Joliment retapé, l’établissement propose, depuis 2003, cinq chambres d’hôte entièrement rénovées et à la déco originale, comme la Mauresque, la Méridienne, la Mélusine ou encore l’Art populaire. Au programme : ski de fond la journée et dégustation de petits plats faits maison en soirée.

Le gîte du pas du Frou à Saint-Christophe-sur-Guiers

Fraîchement rénovée par ses jeunes propriétaires, Sylvie et Christophe Szypkowski, cette vieille ferme cartusienne du xviiie siècle en pierre et tuiles écaillées a ouvert ses portes il y a un an à peine. Les quatre chambres aménagées  » à l’ancienne  » offrent une vue imprenable sur la vallée du Guiers-Vif et le superbe massif du parc naturel de la Chartreuse, où se pratiquent ski (pistes à dix minutes en voiture), randonnées pédestres et raquettes en hiver.

Le Coin du feu à Morzine

Chez Francesca et Paul Eyre, deux Anglais installés à Morzine, l’esprit est à la bonne franquette. Ici, pas de repas guindés ni de soirées tristounettes, mais une grande table d’hôte dressée près de la cheminée, où se retrouvent gaiement, le soir venu, tous les clients de cet hôtel-chalet à la décoration raffinée. L’adresse est connue de tous les bons vivants, alors réservez sans plus attendre l’une des 16 chambres thématiques, joliment baptisées Automne, Musique, Provençale ou Mariage.

La Ferme du Buret à Asque

Ex-championne de ski alpin (elle fut la première recordwoman de vitesse dans les années 1980), Cathy Breyton vient d’inaugurer à Asque, près de Bagnères-de-Bigorre, une des plus belles maisons d’hôte du massif ; une ferme traditionnelle rénovée tout en matériaux naturels qui offre quatre grandes chambres mansardées. Laissant son mari, Pierre, exceller aux fourneaux, elle vous entraîne sur les pistes dont celle, autorisée depuis peu, du pic du Midi.

La Grange aux marmottes à Viscos

Dans ce minuscule hameau, Catherine Sénac avait d’abord ouvert, dans une ancienne bergerie, un petit hôtel : les Campanules. Il y a cinq ans, elle aménageait juste de l’autre côté de la route, la charmante Grange aux marmottes. Déco cosy de bois clair et tissu à carreaux, et gastronomie du terroir…

Au vieux trappeur à Rebouc

Eric Pourteau a assemblé de ses mains cette étonnante fuste de rondins bruts, à mi-chemin du chalet suisse et de la cabane de trappeur, accrochée aux pentes de la vallée d’Aure, à Rebouc. Depuis l’été 2000, trois chambres d’hôte y accueillent jusqu’à 12 personnes. Au menu, convivialité, cuisine créole (souvenir d’années passées à la Réunion), balades à raquettes et conduite d’attelage avec le patron…

La Maison Jeanne à Saint-Paul-d’Oueil

A Saint-Paul-d’Oueil, dans une grande maison de pierre brute et d’ardoise presque deux fois centenaire, Michèle Guerre a aménagé en 1999 une maison d’hôte de quatre chambres, au décor original et raffiné, parquets et lambris peints au pochoir, couettes douillettes brodées au petit point. Autour, une vallée protégée où cerfs et biches rôdent jusque dans les jardins, et la station de Bagnères-de-Luchon à 7 kilomètres.

Dossier réalisé par Céline Lis et Marion Tours

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