» Ne pas cesser de pédaler !  » C’est ainsi que Wouter et Katrien s’encourageront mutuellement lors de leur tour d’Europe pendant les 18 prochains mois. Il y a quelques mois, ils dirigeaient pourtant une petite entreprise qui marchait bien.  » Il fallait faire ce voyage à vélo maintenant ou jamais. Il n’y a rien de pire que d’avoir des regrets plus tard parce qu’on a manqué d’audace… « 

Wouter et Katrien ont créé leur entreprise en 2013. Elle est vite devenue florissante, mais le coeur n’y était pas : la satisfaction professionnelle se faisait attendre. Un rêve a alors germé progressivement. Pourquoi ne pas faire un long voyage ?  » En vue de notre départ, nous avons beaucoup parlé avec le grand-père de Wouter « , lance Katrien.  » À vingt ans, il a fait un tour de Norvège pendant six semaines – c’était beaucoup plus spectaculaire à l’époque que ce nous faisons aujourd’hui. En voyant ses yeux brillants, nous avons compris qu’on regretterait si on ne faisait pas ce voyage. Quoi qu’il arrive, on pourra toujours dire qu’au moins, nous l’avons fait.  »

Le couple a bien réfléchi. Si son entourage s’habituait tout juste à la création de son entreprise, il n’a pas hésité à choisir une autre stratégie. Grâce à une bonne préparation, le couple voulait se lancer dans la grande aventure, mais aussi faire taire les esprits critiques.  » Rien de plus dérangeant que de s’entendre dire par sa famille ‘Qu’est-ce que je te disais ?’ « , dit Wouter en riant.  » À présent, c’est incroyable comme les gens que nous croisons sur la route nous encouragent et nous félicitent pour la démarche que nous avons entreprise « , dit Katrien.  » Le contraste avec la Belgique, où la peur domine et où on nous a surtout fait remarquer les dangers, ne peut pas être plus grand. Prendre des risques, ne pas bien savoir ce qui nous attend : ce n’est pas du tout la culture flamande (rires). Mais c’était justement ce qui nous inspirait et ce qui nous attirait. Et ce qui a rendu notre rêve encore plus tenace.  »

 » On nous a souvent demandé si nous étions en quête de sens, alors que nous voulions simplement découvrir l’Europe, notre berceau, d’une manière différente, moins pressée, plus profonde, plus tranquille. Nous avons toujours aimé les courtes escapades urbaines. À présent, nous voulions découvrir des pays en profondeur, ne pas rater l’occasion de rencontrer des gens et découvrir d’autres cultures. À vélo, on est dans une lenteur qui permet cela. Après quelques semaines, nous avons d’ailleurs acquis un tout autre état d’esprit que pendant des vacances d’été de deux semaines. On a pris le temps de faire ce qu’on aime. Il n’y a pas de programme défini. C’est ça qui nous permet de rester constamment ouverts à de rencontres fortuites avec des personnes locales et même aux opportunités qui se présenteraient en cours de route. Qui sait, tout cela nous donnera peut-être des idées qu’on pourra implémenter en Belgique ? Nous ne sommes pas partis avec un grand objectif, mais nous serions quand même heureux d’inspirer d’autres et de leur donner envie en lisant notre blog, d’aller au bout de leur rêve … Parfois, c’est bien de prendre le temps de s’arrêter et d’oser faire ce qui nous intéresse vraiment. On garde toute sa vie en soi la richesse apportée par de nouvelles expériences, de nouvelles idées et de nouveaux contacts humains.  »

 » On garde toujours la richesse qu’offrent de nouvelles expériences. « 

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