Y/Project par Glenn Martens

© IMAXTREE

Des inspirations.  » Les rappeurs des années 1980 et 1990, leur esthétique, la rivalité East Coast/West Coast, quand les gangs se faisaient la guerre. L’architecture, l’histoire de l’art, Bruges.  »

De la liberté.  » On joue avec les différents codes de la femme – traditionnelle, bourgeoise, sexy, garçon, bosseuse, amoureuse, mère, tout ce que vous voulez, et on les mixe. 40 % du vestiaire Homme se retrouve dans celui de la Femme, avec l’idée que l’on ne refitte pas et que l’on n’ajuste rien, d’autant que l’on travaille avec des pièces que l’on peut rallonger ou remonter pour les raccourcir, librement… Que chacun puisse se les approprier.  »

Des accents.  » Un manteau versatile, comme la marque, porté à l’épaule et déboutonné dans le dos, mais on peut aussi choisir de le fermer pour n’en faire plus qu’une seule pièce et il devient alors classique. Beaucoup de maille, toujours – on peut enlever les couches. Des manches très ornementales, portables plus longues ou drapées. Des épaules remontées qui donnent un aspect baroque, c’est la patte de Y/Project, cette idée d’élégance de loin complètement détournée de près, avec un jeu de coupe, de couture, de structure.  »

La construction, c’est mon obsession, remettre en question les codes et les éclairer différemment. Essayer d’aller au-delà des clichés et toucher parfois du doigt le mauvais goût.  »

Des accessoires.  » Un collier « main » comme symbole de l’amour. Et des chaussures : c’est notre première collection, avec des cuissardes volumineuses plissées, des sandales à talons et sangles en strass, des bottines pointues. Elles sont inspirées des souliers baroques, avec des petits talons à la forme étrange, elles pourraient paraître instables, mais elles ne le sont pas.  »

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