Le Homework de Christophe Coppens

C’est un livre tête-bêche par/pour l’un des hommes les plus élégants qui soient, un ouvrage en deux parties, avec pour titre cet éloquent Homework, qu’il faut diviser puis réunir, la somme de son moi, de son travail, c’est indissociable.

Car Christophe Coppens a beau avoir gardé cet air de petit garçon sage qu’il devait avoir quand il était petit et qu’il jouait dans son grenier à reconstruire son monde à lui, avec enluminures, décors de fou et chapeaux de princesses, ne vous y fiez pas. Il cauchemarde parfois éveillé. Il en résulte des oeuvres, d’artiste ou de modiste, qui portent les traces de ses vertigineuses obsessions.

Tout cela pour dire que l’homme qui vient de fêter les 20 ans de sa maison, qui expose ses toiles sous un nom d’emprunt, qui déménage son atelier de chapelier début janvier prochain et s’installe près de la place du Jeu de Balle, à Bruxelles, qui crée des bibis jamais vus pour Roisin Murphy ou Issey Miyake et qui blogue en secret sur la beauté d’être jardinier, bref, cet homme-là, aux multiples talents, se retrouve en version livresque, édité par Lido, le temps d’un arrêt sur images et d’une réflexion puissante sur la vie, la mort, l’amour. Avec Christophe Coppens, rien n’est jamais vain.

A-F. M.

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