Mode à Milan: la Fashion week en dix touches (en images)

Claudia Schiffer, Naomi Campbell et Cindy Crawford, supermodels des années 90 aux côtés de Donetella Versace © AFP

Alors que Paris s’apprête à prendre le relais mardi, voici les 10 touches à retenir de cette semaine de mode italienne.

– Retour aux Eighties –

Pour Gucci, le styliste italien Alessandro Michele a proposé en ouverture un show très « années 80 » avec dans sa garde-robe des vêtements « spatiaux » en lurex et lamé, des blazers à damiers, des hauts à manches bouffantes, et des paillettes à foison.

Donatelle Versace a, sans conteste, offert à Milan son moment fort de la semaine avec un défilé hommage à son frère Gianni, fondateur de la griffe assassiné il y 20 ans à Miami.

Avec la présence surprise des supermodels que le styliste avait propulsées sous la lumière dans les années 90: Cindy Crawford, Carla Bruni, Naomi Campbell, Helena Christensen et Claudia Schiffer, toutes quadras ou quinquagénaires aujourd’hui.

– Et que ça brille ! –

La robe moulante et scintillante a été l’une des constantes de la semaine, de Bottega Veneta à Dolce & Gabbana en passant par Salvatore Ferragamo, Versace, Gucci ou Au Jour le Jour.

– Le style reptile –

Les pythons et les anacondas ont serpenté sur les podiums à travers les imprimés de plusieurs griffes comme Salvatore Ferragamo, Roberto Cavalli, Tod’s et Bottega Veneta.

– Transparences –

Les transparences de tulle ou d’organza étaient aussi de la partie, dissimulant à peine les poitrines quand elles ne se superposaient pas à des matériaux plus solides comme chez Missoni, Dolce & Gabbana, Laura Biagiotti, Jil Sander, Antonio Marras ou encore Les Copains.

– Des rayures… –

Quant aux rayures, il y en aura pour tous les goûts à la belle saison prochaine: verticales, horizontales ou en angle, elles ont été l’un des traits d’union de ces collections, présentes chez Fendi, Roberto Cavalli, Missoni, Armani, Prada ou Dolce & Gabbana.

– …et des plumes –

Avec tout ce strass et ces paillettes sur les podiums, il était logique de retrouver aussi les plumes. Vivetta, No.21, Alberta Ferretti, Moschino ont ainsi déployé leurs ailes tout au long de la semaine.

– Girl power –

Cette Fashion Week aura aussi été un hymne au féminisme pour plusieurs créateurs, au premier rang desquels Miuccia Prada qui a fait défiler ses modèles dans un espace décoré par huit dessinatrices de BD.

« Nous avons fait des progrès mais pas encore assez », a déclaré la styliste qui se dit « troublée par la passivité des jeunes femmes d’aujourd’hui ».

– A l’air libre –

Les traditionnels ateliers plongés dans la pénombre ont servi d’écrin à la plupart des défilés, le tout sur fond de musique techno et -merci Gucci- de machines fumigènes…

Mais certains shows sont sortis du lot en faisant respirer les mannequins à l’air libre.

Roberto Cavalli a ainsi présenté sa collection dans un parc de la ville -sous l’oeil amusé des mamans à poussettes-, Jil Sander’s avait choisi un espace tout blanc à ciel ouvert et le jeune label Ssheena le parvis de la cathédrale de Milan, le célèbre Duomo.

– Au revoir tristesse –

Etre à Milan cette semaine voulait dire oublier les malheurs du monde et les créateurs avaient choisi de ne pas faire référence à l’escalade verbale entre Washington et Pyongyang ou à la récente série meutrière de séismes et d’ouragans qui ont frappé la planète.

L’actualité n’avait tout simplement pas droit de cité. Un mot d’ordre que le patron de la mode italienne, Giorgio Armani, a résumé d’une phrase: « Ce n’est pas parce qu’on vit un moment triste que je dois rendre les femmes tristes sur les podiums ».

– La vie en rose –

Les créateurs ont proposé une profusion de couleurs pour le printemps prochain, déclinées dans une multitude de teintes cette semaine.

S’il fallait en retenir une, ce serait le rose qui était présent sur les palettes de Versace, Gucci, Moschino, Bottega Veneta, Marni et MSGM.

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