3 questions à Cécile de France

La comédienne sera bientôt sur les planches à Bruxelles.

Que vous procure le théâtre ?
Au théâtre, on a un rapport physique avec le public. Comme on le sent vibrer tous les soirs, on est conscient du don. Le cinéma est plus abstrait, moins palpable. Lors d’un tournage, on est dans une bulle… Les codes imaginaires sont aussi différents que complémentaires. Quel luxe de pouvoir passer de l’un à l’autre !

Etes-vous toujours attachée à la Belgique ?
Même si je vis depuis autant d’années à Paris qu’en Belgique, je me sens profondément Belge. La simplicité, la joie de vivre, l’humour, le côté terrien et travailleur me correspondent bien. J’ai mis du temps à m’adapter à Paris. La Belgique me manquait tellement que j’ai failli tout quitter. Aujourd’hui, c’est une force que d’avoir deux manières de vivre.

Etre trentenaire, c’est…
Un âge que j’aime beaucoup. Vingt ans correspondent à la passion, au feu, à la force de gravir des montagnes. Même si je suis désormais moins tête brûlée, je préfère mes 30 ans. Libérée du passé et des doutes de l’enfance, je me sens enfin moi-même. Mais je suis consciente de vivre quelque chose d’exceptionnel. Je n’ai pas peur de vieillir, car avec l’âge, je peux interpréter d’autres personnages. Depuis que j’ai fondé une famille, je vois l’avenir devant moi.

Propos recueillis par Kerenn Elkaïm


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