Grandes marques et petites maisons pour que les fêtes pétillent… Les petites bulles mènent la danse . Voici les 10 champagnes coups de cour de Weekend.

1. Champagne brut réserve, Billecart-Salmon.

Fière de sa cuverie d’avant-garde, heureuse d’un monocru de pinot noir non dosé (Clos Saint-Hilaire), cette maison familiale n’en oublie pas pour autant de décliner l’une des meilleures gammes de champagne que l’on puisse déboucher. Jouant la finesse, la fraîcheur et une vinosité parfaitement équilibrée, le brut sans année combine trois vendanges différentes de pinot meunier (pour le fruit), chardonnay (30 %) et pinot noir (30 %). A déguster à 8 °C à l’apéritif ou sur des préparations peu corsées.

24,99 euros. Rob.

2. Champagne G. Boutillez-Vignon brut 1er cru.

L’arbre généalogique des Boutillez remonte à 1524. Gérard, lui, attend 1975 pour lancer sa marque et mettre en valeur 5 ha de vignes plantés dans la Montagne de Reims. Le chardonnay domine à 60 % dans cet excellent 1er cru. Fruits et calcaire marquent le nez et se retrouvent avec une aguichante fraîcheur au palais. Subtilement dosé, incisif en ce qu’il faut, il flatte et remet les papilles à zéro. Participe à l’apéritif et escorte des entrées fines.

21,25 euros. Les Tourinniers, tél. : 010 86 72 15.

3. Dom Pérignon, brut Vintage 1998.

Apparue pour la première fois en 1936, aux Etats-Unis, cette cuvée de prestige mythique est le fer de lance de Moët & Chandon, le producteur champenois le plus important. Calquée sur un flacon de 1810, la fameuse bouteille symbolise luxe et volupté, rêve et fête. Discret comme d’habitude sur son assemblage, le 1998 paraît dans tout l’éclat de la jeunesse. Elégant et frais, puissant avec un accent tendre, il a du panache, de la nervosité, du corps et de l’avenir. Pour accompagner caviar, crustacés chauds, poissons et viandes blanches.

140 euros (prix conseillé). Tél. : 02 372 96 18.

4. Femme brut 1995, Duval Leroy.

Carol Duval ne s’est pas contentée de succéder à son époux, de sauver l’entreprise et son vignoble de 150 ha. Dynamique et volontaire, elle diversifie sa gamme, développe des circuits de distribution et double sa production en 10 ans. Bien secondée, elle personnalise ses cuvées et crée Femme : 89 % de chardonnay retenus dans les parcelles les mieux exposées offrent élégance, harmonie et complexité. S’y joignent des séquences fruitées et une chair fine. Mature et frais, ce 1995 est parfait avec homard en sauce légère, turbot grillé ou à la vapeur, volaille et langoustine.

59 euros. Duval-Leroy Belgique, tél. : 02 649 99 53.

5. Champagne Cuvée 225, brut élevé en fûts de chêne, 1997, Nicolas Feuillatte.

Avec son haut de gamme représenté par les grands crus et les cuvées de prestige Palme d’Or, Nicolas Feuillatte est un sérieux rival pour les grandes maisons. La cuvée 225 du millésime 1997 trouve son origine dans la contenance du fût de chêne dans lequel elle a fermenté. Typé par son assemblage (chardonnay et pinot noir sont à égalité) et son mode de vinification, elle avoue originalité et complexité. Un champagne de gastronomie pour rafraîchir avec légèreté et, paradoxalement, généreux, structuré et vineux pour les entrées et le poisson.

39,90 euros en coffret. Leymarie, tél. : 081 81 14 02 (Champion-Mestdagh).

6. Champagne Gosset brut Grande Réserve.

Après 14 générations passées dans la même famille, la maison Gosset échoit à Cointreau, propriété du cognac Frapin. Sa directrice, Béatrice Cointreau, insuffle un allant original. Les vins s’affinent, la vinosité se pare d’élégance dès le Brut Excellence et ses 42 % de Chardonnay (27,23 euros), idéal avec poissons poêlés, rôtis ou en croûte de sel. La Grande Réserve, elle, a des senteurs de verger dans une ampleur vineuse et complexe qui charment l’apéritif et ensuite poissons en sauce, poulet, lapin ou côte de veau de lait.

36,30 euros. Bleuzé, tél. : 03 450 93 11.

7. Champagne brut  » Classe M « , Montaudon.

Dans la même famille depuis 1891, le champagne Montaudon est adopté par Joséphine Baker pour son cabaret parisien. Il traverse les Années folles, s’agrandit (35 ha) et s’assure un approvisionnement diversifié. Pinot noir (50 %), chardonnay (25 %) et pinot meunier signent un brut réserve, fruité et d’une bonne vinosité pour passer de l’apéritif aux entrées (19,71 euros). Plus ambitieuse, la classe M, une cuvée spéciale au tirage limité, s’épanouit à table dans un flacon aux formes particulières inspirées du xixe siècle.

28,71 euros. Godaert & Van Beneden, tél. : 02 410 12 93.

8. Champagne brut Royale Réserve, Philipponnat.

Avec le Clos des Goisses (le plus important clos de la Champagne) comme fleuron, la maison Philipponnat ne passe pas inaperçue. Introduction à la marque, ce brut sans année répond aux critères maison. L’assemblage dominé par le pinot noir sollicite 25 crus issus des grandes régions et 20 % de vins de réserve pour assurer la continuité gustative. Souple et facile, il trouve aisément sa place avant et en début de repas.

24,90 euros. Pirard & Fils, tél. : 067 77 31 01.

9. Champagne brut premier, Louis Roederer.

Riche d’un vignoble de 200 ha, qui lui garantit les trois quarts de ses besoins, Roederer est mondialement réputé pour sa cuvée Cristal commercialisée en flacons blancs en souvenir des exigences du tsar Alexandre II. Mais toute la gamme est un exemple de netteté, de fraîcheur et d’harmonie. Composé de 56 % de pinot noir, de 34 % de chardonnay et de pinot meunier, le brut premier reçoit 10 % de vins de réserve. Ample, sans être corpulent, floral et subtile, il plaît de l’apéritif aux entrées fines.

31,60 euros. De Coninck, tél. : 02 353 07 65.

10. Champagne brut, grand cru, blanc de blancs chardonnay, A. Soutiran.

Créée en 1970 par Alain Soutiran, cette exploitation confie ses vendanges à la Cave coopérative d’Ambonnay. Seize ans plus tard, elle prend son envol, se dote d’une cuverie et célèbre le millénaire en débarquant aux Etats-Unis. Le recours à une large palette de vins de réserve engendre des cuvées de caractère. La vivacité du chardonnay et ses arômes mûrs traversés de notes d’agrumes destinent ce champagne de raisins blancs à une cuisine racée.

20,50 euros. Colruyt.

Serge Tonneau

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