5 choses à savoir sur Supreme

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Louis Vuitton s’associe avec la célèbre marque de streetwear masculin pour la collection hiver 17. L’enseigne de luxe l’annonçait lors de son défilé en janvier dernier. Chemises, sacs, tee-shirts, écharpes… plusieurs pièces de la collection capsule à venir étaient ainsi présentées. Si l’on en croit les rumeurs, les modèles seront disponibles à partir de juillet prochain, plusieurs pop-up stores feront également leur apparition pour l’occasion. Mais aucune date officielle n’a encore été communiquée, de quoi affoler les fanatiques, impatients de se ruer en magasin pour acquérir leurs précieux biens. Début mars dernier, Supreme collaborait avec Lacoste, et six minutes après le lancement, tout était liquidé. La griffe au monogramme arrivera-t-elle à faire mieux que l’illustre crocodile ?

Le légendaire skate shop a été lancé en 1994. La première boutique a ouvert ses portes au 274, Lafayette Street à New York, en plein Manhattan. Le créateur, James Jebbia, se serait inspiré de l’album de John Coltrane, A Love Supreme, de 1965 pour trouver le nom de sa griffe. Aujourd’hui, il existe dix magasins à travers le monde, deux aux Etats-Unis, six au Japon, un à Londres et un à Paris.

Tout a commencé avec 12 000 dollars d’économie. Le fondateur a profité du manque de lieux dédiés au milieu du skate pour se lancer. Et il a visé juste. Alors que la culture de la glisse était en pleine expansion, il a su imposer une vision qui ne vieillit pas. Plus que des vêtements, c’est un véritable lifestyle qui s’apparente au label, dont le nombre de fidèles ne décroît pas. Supreme est là pour durer, en témoigne sa valeur estimée aujourd’hui à 500 millions de dollars.

Son business model est étudié en école de commerce. Le principe est plutôt simple. L’offre est toujours plus basse que la demande. James Jebbia ne crée pas de collections limitées, mais il refuse de s’encombrer d’affaires dont personne ne voudra. Donc premier arrivé, premier servi. Et surtout pas de problèmes de stock. Basé sur la stratégie des marques de luxe, le magnat de la cool attitude a su sortir son épingle du jeu en suscitant l’envie via la rareté de ses articles.

Il existe un véritable marché noir affilié à la marque. En misant sur la pénurie, Supreme a donné des idées à pas mal de petits malins. Beaucoup ont trouvé le bon plan, en se jetant sur les pièces dès leur sortie, ils les revendent neuves dès qu’elles sont épuisées. Et les enchères grimpent, un pull à 150 euros peut atteindre quatre fois, voire cinq fois son prix sur eBay.

E.S.

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