À la poursuite du diamant rose

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Plus rare encore que le vert qui vit Kathleen Turner vivre mille aventures dans le film éponyme, le diamant rose est la star des pierres précieuses – et de la dernière collection de la joaillière belge Laurence Vandenborre.

Ces pierres, la Liégeoise installée à Anvers les qualifie de « trésors de la nature », rien de moins. C’est que sur une extraction de 10 000 diamants incolores, seul un recevra la dénomination de diamant de couleur, les teintes les plus recherchées étant le rouge, le violet, le rose, l’orange et le bleu. Des coloris dus, la plupart du temps, à la présence d’impuretés dans leur structure cristalline. « Pour les diamants roses, c’est différent, explique Laurence Vandenborre, dont les précieux joyaux viennent de la mine Argyle en Australie, fermée en novembre 2020. La forte pression et la chaleur qui se déploient lors de l’apparition des pierres à la surface de la terre modifient leur structure, causant une déformation de leur structure cristalline. Cette « imperfection » force le diamant à absorber la lumière d’une façon différente et à émettre une couleur rose. » Et d’ajouter que « pour un million de carats de diamants roses bruts produits par la mine, seulement un est apte à être vendu, le reste étant considéré de qualité industrielle ». De quoi expliquer leur valeur par carat, qui atteint parfois le million de dollars.

Collection Pink Up Your Love, Laurence Vandenborre, disponible sur laurencevandenborre.com

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