La ligne qu’elle vient de signer pour Etam à peine en rayons, Lolita Lempicka s’attelle, entre autres projets, au lancement prochain de petites douceurs bio. Gourmande et passionnée, la créatrice se livre par le menu.

Pour vous, la mode c’est…

Une passion et, depuis toujours, mon mode d’expression privilégié. Je m’y suis intéressée dès l’enfance : à 6 ans je dessinais des silhouettes et à 12 je cousais des vêtements.

Quelle est la plus jolie chose que l’on vous ait dite à propos de votre travail ?

Quand des femmes me disent que mes robes les rendent belles, je suis toujours touchée.

Le  » vestiaire de Lolita Lempicka pour Etam  » (lire aussi pages 50 et 51) comprend aussi de la lingerie. Considérez-vous les dessous comme une  » arme de séduction  » ?

Pour que la lingerie remplisse ce rôle, il faut avant tout qu’elle corresponde au style de la femme qui la porte. Je ne crois pas en un formatage universel dans ce domaine. Personnellement, je me situe parmi les romantiques. Je suis assez friande de subtilité, de matières raffinées, légères, avec une touche vintage.

Quelle est votre définition de la féminité ?

Je ne pense pas que l’on puisse en donner une définition unique, car aujourd’hui les femmes ont à leur disposition un éventail de possibilités pour exprimer leur féminité. J’aime considérer que c’est une manière d’être, une façon de marcher, de porter un vêtement, de dévoiler innocemment une nuque délicate ou un joli poignet…

En dehors des parfums que vous avez créés, quelles sont vos odeurs préférées ?

Il y en a tellement ! Je suis très gourmande, donc j’adore les odeurs qui se mangent. La tomate cueillie sur pied, le basilic, les graines de sésame grillées me plaisent particulièrement.

Quel est votre rêve d’enfant ?

Ce que je fais fait partie intégrante de mes rêves d’enfant. Petite, je m’étais fait le serment de travailler dans la mode, j’ai donc suivi un chemin qui m’a menée vers mes rêves.

Et votre rêve d’adulte ?

J’aimerais intégrer dans mon travail mon engagement pour la Planète, qui est une vraie philosophie de vie. Mais j’y tends de plus en plus : avec mon équipe  » parfums « , on développe depuis deux ans un projet de ligne de maquillage bio. Avant la fin de l’année, je vais aussi sortir, en partenariat avec le label Bonne Terre, une gamme de produits de bouche axée sur le tea-time, avec des confitures, des biscuits et autres gourmandises bio qui auront la particularité d’être aussi un régal pour les yeux.

Quel est votre plus grand regret ?

Je n’ai pas de grand regret. J’aurais sans doute aimé avoir dix centimètres de plus mais c’est un détail !

Avez-vous des phobies ?

J’essaie depuis un certain temps de vaincre mes peurs. J’étais par exemple très angoissée par l’idée de la mort, mais je travaille à apprivoiser cette crainte, notamment via l’ésotérisme et la spiritualité, qui me passionnent.

Un week-end idéal, pour vous c’est…

Tous mes week-ends sont idéaux, parce que je les passe en famille, dans notre maison de campagne au milieu des poules, des canards, des chats et des chiens. J’aime m’occuper de notre potager et jouer à la petite fermière !

Propos recueillis par Delphine Kindermans

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