Une mode très rock’n’roll

La tendance se confirme: mode et musique font de plus en plus bon ménage.

Franchement en vogue, ces derniers temps : une nichée de stars de la chanson parmi les plus inattendues lancent leur propre marque de fringues.

A croire que quand on naît avec un métronome en main, un mètre ruban vous pousse dans l’autre. Fan, lorsqu’à la sortie du concert, votre cerveau est aussi disponible qu’un album de Bon Jovi à prix réduit, plus besoin de vous laisser stupidement tenter par un pauvre tee-shirt « Fruit of The Loom » arborant fièrement le nom de votre groupe fétiche. Plus besoin non plus de courir au H&M du coin pour tenter de calquer votre style sur celui de votre idole. Non, aujourd’hui, les stars en personne se proposent de vous relooker. En créant leur propre marque de nippes.

Après Gwen Stefani, Jennifer Lopez, Justin Timberlake, Lilly Allen ou encore Beyoncé Knowles, c’est au tour de Amy « bar à vins » Winehouse de tremper son nez dans le tissu. La diva new-soul s’apprêterait en effet à lancer une ligne de prêt-à-porter. De quoi dicter un « back to black » la saison prochaine. D’autant que la punkette Avril Lavigne a déjà mis la main à la machine à coudre. Baptisée Abbey Dawn, sa première collection, exclusivement disponible chez Kohl’s, s’engouffrera dans les vestiaires des ados dès cet été.

Les allergiques de la tambouille ska-punk-reggae de la blondinette pourront se tourner vers le dressing années 1930 d’André 3000, le chanteur barré du groupe de rap Outkast : chapeaux en feutre et vestes lignées-bariolées. Même les hardos seront ravis : Metallica vient de leur signer, avec la marque de vêtement de surf Billabong, un boardshort à faire trembler les requins (photo).

Mode et musique se sont toujours contaminés. Une tendance apparemment durable, qui s’immisce jusque dans les collaborations les plus improbables : après Gorbatchev et Deneuve, c’est Keith Richards, le guitariste des Rolling Stones, qui joue en effet les modèles pour la nouvelle campagne de pub du maroquinier de luxe Louis Vuitton… Le papy de l’anti-establishment était donc plus cuir que dur à cuire.

Baudouin Galler

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