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Sophie, maman épanouie à la quarantaine - Pierre-Yves Jortay © Pierre-Yves Jortay

Maternité tardive: Sophie, 42 ans, est maman d’une petite Stella de 3 mois

Kathleen Wuyard
Kathleen Wuyard Journaliste & Coordinatrice web

Toujours plus de Belges font le pari de la maternité tardive, donnant parfois la vie pour la première fois à l’aube de la cinquantaine. Dont Sophie, 42 ans, maman d’une petite Stella de 3 mois.

Sophie: « Mon ex n’avait pas trop envie d’avoir des enfants, mais quand j’ai rencontré Laurent, on a immédiatement réalisé que c’était un besoin dans notre vie. J’avais 38 ans, et on est allés voir un premier gynéco qui nous a mis une pression incroyable sur l’horloge biologique. Entre ça et une première, puis une deuxième fausse couche, on a enchaîné les ascenseurs émotionnels jusqu’à ce qu’on tente l’insémination intra-utérine, qui a marché du premier coup ».

« Ma mère nous a eus mon frère et moi à 20 et 22 ans, et je m’étais toujours dit qu’à 25 ans, je serais maman, mais la vie en a décidé autrement ».

« En ayant ma fille des années après que mes proches soient devenus parents, j’ai eu pas mal de temps pour observer leurs manières de les éduquer, et je pense que je serai beaucoup plus respectueuse de ses choix que je ne l’aurais été si j’étais devenue maman il y a dix ans ».

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Une autre approche

« Je suis beaucoup plus mature, j’ai une autre manière de voir la vie, et surtout, je me concentre beaucoup plus sur mon bébé que si je l’avais eu avant. Plus jeune, on a peut-être plus envie de recommencer à faire la fête et à sortir, alors que là, je ne ressens pas cette pression à jongler avec la maternité, les vies sociale et professionnelle, et je profite beaucoup plus de ces premiers mois magiques avec elle. Il m’arrive de penser à l’âge que j’aurai quand elle sera adulte, et même si ça ne m’inquiète pas, j’aimerais être encore là quand elle sera maman à son tour ».

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